Algérie

Le FLN en manque de visibilité ELECTION PRESIDENTIELLE DE 2014



Les statuts du parti imposent à son futur candidat à la présidentielle d'avoir l'aval des membres du comité central.Le FLN s'enlise dans la crise. La crise prévalant dans ce parti s'accentue à mesure qu'on se rapproche de la prochaine élection présidentielle. Manoeuvres, intrigues et agitations vont crescendo au sein du parti majoritaire. Surtout que les statuts du parti imposent à son candidat à la présidentielle d'avoir l'aval du Comité central. Depuis quelque temps, la tenue d'une réunion du comité central n'est plus tributaire du retour du président Abdelaziz Bouteflika au pays.
Cependant, l'ampleur de la crise est telle que toute réunion du CC pour élire un secrétaire général ou décider du soutien ou bien de la validation d'une candidature à la présidentielle reste «improbable». Cette situation a été exacerbée par la guerre de tranchées à l'APN entre les pro et anti-Belkhadem. Actuellement, certaines sources citent des membres du BP qui menacent de retrait de confiance à Belayat en tant que coordinateur du parti. Ce statu quo serait en partie à l'origine de la colère et l' impatience provoquées par l'atermoiement de M.Belayat.
Le coordinateur du bureau politique est accusé de gagner du temps en reportant sine die la convocation de la session du comité central pour élire le secrétaire général. On reproche également au coordinateur de la direction provisoire de vouloir porter la casquette du secrétaire général du parti. La lutte autour du contrôle du parti a amené la direction provisoire à faire plusieurs entorses au règlements intérieur du parti. Suite à quoi, un autre front s'est ouvert entre ceux qui prônent le respect du règlement et des statuts du parti et ceux qui les ont piétinés.
L'incertitude et l'expectative qui entourent la prochaine échéance font que les luttes intestines se sont accentuées au sein du vieux parti.
Dans les coulisses du mouvement de redressement, l'accent est mis sur les critères et les conditions qui doivent être remplis par le futur secrétaire général du parti. Le secrétaire général déchu, Abdelaziz Belkhadem et chacun des candidats potentiels, à l'image de l'ex-candidat à la présidentielle de 2004, Ali Benflis, tentent de s'assurer d'abord de l'appui du FLN pour se lancer dans la course. La désignation des représentants du parti dans les organes de la chambre basse n'est qu'une goutte qui a fait déborder le vase, indiquent les observateurs.
Cependant, même en situation de crise ouverte depuis longtemps, le FLN reste un appareil d'Etat au service d'un candidat du pouvoir. En tout cas, plus ce rendez-vous approche, plus les ambitions grandissent et plus les turpitudes viennent saper le comité central et toutes les institutions organiques du parti.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)