Le FLN est à la seconde phase dans la confection de la liste de ses candidats aux législatives du 10 mai. Belkhadem est fier que du monde afflue devant les portes du parti pour se porter candidat.Le problème, selon lui, n'est pas dans la parité homme femme, loin de tout féminisme, mais dans la qualité et le niveau de participation. ?Une question de mentalité?, a-t-il indiqué, hier lors d'une cérémonie à l'occasion du 8 Mars et du lancement du magazine féminin du parti, El-Hourra. Cette rencontre symbolique intervient au lendemain d'un autre round entre Belkhadem et Goudjil. Selon certains responsables au FLN, la réconciliation est en bonne voie. Personne n'a, cependant, voulu aborder la question de la composante de ces listes sachant que l'intégration des candidats du mouvement de redressement dans la liste finale du parti même si ce dossier revêt un caractère urgent et constitue une des conditions des redresseurs pour revenir au parti. Et c'est à ce niveau du filtrage des listes que se situera la bataille qui risque fort de faire des déçus dans les deux camps.
Par ailleurs, Belkhadem a disserté longuement sur le rôle précurseur de l'Algérie dans la promotion du rôle de la femme qui a été déjà un des acteurs de la libération du pays. Et d'évoquer les différentes Constitutions, depuis 1963, qui ont consacré l'égalité entre l'homme et la femme.
Le patron du FLN, soutenant la promotion de la femme dans les Assemblées élues, compte tenu de son nombre et de son niveau, fruit, selon lui, de l'enseignement gratuit, a avoué que la question de la parité était une question de ?mentalité?. La compétence, a-t-il dit, n'est pas limitée à un seul sexe. Il a, par ailleurs, récusé le classement de l'Algérie en matière de ressources humaines au milieu ou en queue des tableaux. Il en veut pour preuve, les chiffres et taux de la présence des femmes dans les Assemblées dans les pays voisins, ainsi que ceux d'alphabétisation. Dans un pays voisin, il y a une seule femme au gouvernement alors que dans un autre, 44% des femmes sont illettrées.
Il a, enfin, justifié l'édition du magazine par l'absence sur la scène médiatique nationale de ce genre de publication destinée aux femmes.
DB.
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Posté Le : 08/03/2012
Posté par : archives
Ecrit par : Djilali BENYOUB
Source : www.liberte-algerie.com