Algérie

Le FLN dupe l'opposition



Le FLN dupe l'opposition
Les deux projets de loi portant code électoral et la création de la Haute instance de surveillance des élections ont été adoptés avant-hier jeudi à la majorité par les députés de l'APN.Les deux projets de loi portant code électoral et la création de la Haute instance de surveillance des élections ont été adoptés avant-hier jeudi à la majorité par les députés de l'APN.Les partis d'opposition représentés dans la Chambre basse du Parlement, à l'exception toutefois du Parti des travailleurs (PT), ont boycotté la séance plénière.Un boycott du notamment au refus de la majorité parlementaire, représentée notamment par le FLN, d'accepter les amendements proposés par les députés de l'opposition. Il s'agit particulièrement des amendements que voulait introduire l'opposition parlementaire aux articles controversés 73 et 94.Le ressentiment de l'opposition était grand à l'égard du FLN. Et pour cause, ce dernier s'est fort distingué en lui jouant un mauvais, un très mauvais tour. En effet, le groupe parlementaire du FLN, de loin la première force politique représenté à l'APN, a finalement dupé l'opposition en faisant totalement fi de ses engagements de ces derniers jours.Le chef du groupe parlementaire du FLN, Mohamed Djemai, a en effet indiqué dans de nombreuses déclarations aux médias que son parti allait présenter des amendements dans le sens voulu par l'opposition. Il s'est ainsi engagé, notamment, pour "l'annulation" du très controversé article 73 car son parti, disait-il, est loin d'être favorable à « l'anéantissement » des partis politiques.En somme, pour le FLN cet article controversé qui obligeait les partis politiques n'ayant pas obtenu au moins 4% lors du précédent scrutin à devoir collecter un nombre précis de signatures pour pouvoir participer aux élections, n'a pas lieu d'être. Une disposition qui pénalise même les nouveaux partis politiques, à l'exemple de Talaiou El Houriaytes créé par l'ancien chef de gouvernement Ali Benflis, qui n'a pourtant participer à aucun scrutin par le passé.Mais quelle ne fut la surprise de l'opposition lorsque le FLN a radicalement changé de position sur cette question en prenant, qui plus est, fait et cause pour cette disposition et bien d'autres encore se conformant ainsi, finalement, à la volonté du gouvernement qui voulait faire passer son projet de loi sans y introduire le moindre amendement. Et c'est ce qui a été fait puisque aucun amendement n'a été accepté en plénière.Le groupe parlementaire du PT, qui n'a pas boycotté la séance plénière, a ainsi vu pas moins d'une quarantaine de ses amendements rejetés en bloc par les députés de la majorité parlementaire lors de la séance de vote. D'où, à l'évidence, le vote par les députés de ce parti contre le projet de loi.« C'est une dérive et un recul par rapport aux acquis démocratiques » pestait Ramdane Taazibt, député du PT, partageant ainsi la colère des autres groupes parlementaires de l'opposition qui ont, eux, opté pour le boycott.« Parce que ces deux lois consacrent la politique du verrouillage et de l'exclusion et portent atteinte aux droits politiques des partis politiques et des individus » indique le communiqué rendu public par les groupes parlementaires du FFS, de l'alliance de l'Algérie verte, qui regroupe le MSP et les mouvements Enahda et El Islah, ainsi que le front El Adala que préside Abdallah Djaballah.Ces trois groupes parlementaires invoquent, ainsi, «le rejet de tous les amendements présentés par les députés y compris ceux de la majorité qui sont au nombre de 98». Ce qui, note le communiqué, « prouve la perte du Parlement de sa souveraineté en matière d'élaboration des lois et traduit la prééminence du pouvoir éxécutif sur le pouvoir législatif ». Pour eux, l'APN est «devenue une chambre d'enregistrement des lois et un comité de soutien».Les partis d'opposition représentés dans la Chambre basse du Parlement, à l'exception toutefois du Parti des travailleurs (PT), ont boycotté la séance plénière.Un boycott du notamment au refus de la majorité parlementaire, représentée notamment par le FLN, d'accepter les amendements proposés par les députés de l'opposition. Il s'agit particulièrement des amendements que voulait introduire l'opposition parlementaire aux articles controversés 73 et 94.Le ressentiment de l'opposition était grand à l'égard du FLN. Et pour cause, ce dernier s'est fort distingué en lui jouant un mauvais, un très mauvais tour. En effet, le groupe parlementaire du FLN, de loin la première force politique représenté à l'APN, a finalement dupé l'opposition en faisant totalement fi de ses engagements de ces derniers jours.Le chef du groupe parlementaire du FLN, Mohamed Djemai, a en effet indiqué dans de nombreuses déclarations aux médias que son parti allait présenter des amendements dans le sens voulu par l'opposition. Il s'est ainsi engagé, notamment, pour "l'annulation" du très controversé article 73 car son parti, disait-il, est loin d'être favorable à « l'anéantissement » des partis politiques.En somme, pour le FLN cet article controversé qui obligeait les partis politiques n'ayant pas obtenu au moins 4% lors du précédent scrutin à devoir collecter un nombre précis de signatures pour pouvoir participer aux élections, n'a pas lieu d'être. Une disposition qui pénalise même les nouveaux partis politiques, à l'exemple de Talaiou El Houriaytes créé par l'ancien chef de gouvernement Ali Benflis, qui n'a pourtant participer à aucun scrutin par le passé.Mais quelle ne fut la surprise de l'opposition lorsque le FLN a radicalement changé de position sur cette question en prenant, qui plus est, fait et cause pour cette disposition et bien d'autres encore se conformant ainsi, finalement, à la volonté du gouvernement qui voulait faire passer son projet de loi sans y introduire le moindre amendement. Et c'est ce qui a été fait puisque aucun amendement n'a été accepté en plénière.Le groupe parlementaire du PT, qui n'a pas boycotté la séance plénière, a ainsi vu pas moins d'une quarantaine de ses amendements rejetés en bloc par les députés de la majorité parlementaire lors de la séance de vote. D'où, à l'évidence, le vote par les députés de ce parti contre le projet de loi.« C'est une dérive et un recul par rapport aux acquis démocratiques » pestait Ramdane Taazibt, député du PT, partageant ainsi la colère des autres groupes parlementaires de l'opposition qui ont, eux, opté pour le boycott.« Parce que ces deux lois consacrent la politique du verrouillage et de l'exclusion et portent atteinte aux droits politiques des partis politiques et des individus » indique le communiqué rendu public par les groupes parlementaires du FFS, de l'alliance de l'Algérie verte, qui regroupe le MSP et les mouvements Enahda et El Islah, ainsi que le front El Adala que préside Abdallah Djaballah.Ces trois groupes parlementaires invoquent, ainsi, «le rejet de tous les amendements présentés par les députés y compris ceux de la majorité qui sont au nombre de 98». Ce qui, note le communiqué, « prouve la perte du Parlement de sa souveraineté en matière d'élaboration des lois et traduit la prééminence du pouvoir éxécutif sur le pouvoir législatif ». Pour eux, l'APN est «devenue une chambre d'enregistrement des lois et un comité de soutien».


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