« Le FLN conduit la locomotive des réformes et l'opposition prouve son échec politique » Le président du groupe parlementaire du FLN Layachi Daadouaa

Le président du groupe parlementaire du FLN Layachi Daadouaa répond aux accusations des partis de l'opposition au parlement contre son parti, et considère qu'ils représentent une minorité qui n'a pas une vision claire, et cherche des justifications à son échec politique.
L'opposition vous accuse de vider les réformes du président de leur réelle substance, qu'y répondez-vous '
L'absence de vision chez les partis de l'opposition et leur manque de vision politique est ce qui les pousse à lancer des accusations contre notre parti qui était le premier à demander des réformes politiques depuis 1998. Nous étions les premiers à appeler à une révision globale de la constitution depuis 2008, et c'est nous qui avons donné une vision plus complète du code communal. C'est pour cela que je pense que les accusations des autres partis que nous essayons de vider les réformes de leurs contenus est une fuite de l'échec politique pour ces partis, et une tentative de rendre le FLN responsable de leur faillite et justifier son incapacité à accompagner les réformes. Nous conduisons la locomotive des réformes politiques et nous nous employons à élargir et approfondir les lois qui contribuent à instaurer plus de transparence et non l'inverse.
La minorité au parlement considère que le FLN et l'alliance présidentielle monopolisent le parlement et ne donnent pas de chance à la minorité '
Nous n'avons le monopole ni sur le parlement ni sur les réformes. La démocratie signifie que c'est la majorité qui a la confiance du peuple qui fait passer sa vision, les petits partis doivent s'employer à avoir la confiance du peuple, elle représentera alors la majorité et fera passer sa vision, il n'est pas dans les règles de la démocratie que les partis de la majorité dépendent de la minorité.
Certains vous accusent de vouloir faire avorter les réformes comme les réformes de 1988 ont été avortées .. '
Ceux qui parlent de tentative du FLN et de la majorité parlementaire de faire avorter les réformes n'ont pas de vision politique et ils se trompnt²e lorsqu'ils parlent de l'avortement des réformes qui ont suivi octobre 1988, pour preuve le pays est passé du parti unique au multipartisme, la tragédie nationale est ce qui a retardé l'approfondissement des réformes politiques et une profonde transition démocratique. S'il n y avait pas eu cette tragédie nous serions à un stade avancé de démocratie ».