Algérie

Le Flamenco en deuil



Le Flamenco en deuil
C'est aujourd'hui samedi que la famille, les proches, les habitants de la ville d'Algésiras, sa ville natale et tous les fans venus de divers horizons, accompagneront Paco de Lucia, le guitariste espagnol de légende décédé d'une crise cardiaque mercredi dernier au Mexique, à sa dernière demeure.C'est aujourd'hui samedi que la famille, les proches, les habitants de la ville d'Algésiras, sa ville natale et tous les fans venus de divers horizons, accompagneront Paco de Lucia, le guitariste espagnol de légende décédé d'une crise cardiaque mercredi dernier au Mexique, à sa dernière demeure.Une mort banale pour un artiste qui a révolutionné la planète de la musique traditionnelle espagnole, qui a donné au flamenco un essor incroyable et mondial en l'épiçant d'autres sonorités, venues du jazz ou de la musique classique, qui a réinventé l'art de la guitare six cordes. Paco de Lucia est une figure de légende. Il le restera.Dans des décennies encore, sous quelque forme que ce soit, on écoutera et réécoutera ses albums et de jeunes musiciens s'inspireront de sa technique, de son inventivité, de son talent. Trois guitares sèches, une sur le haut-parleur de gauche, l'autre à droite, la troisième au centre. C'était Paco, si je me souviens bien. Leur musique était formidable. Paco apporte aux deux musiciens de jazz son sens du flamenco, son atmosphère andalouse, ses fulgurances. Les deux autres donnent à Paco le swing du jazz, la maîtrise de l'improvisation.Résultat : deux albums extraordinaires. Qui ont fait plus pour le flamenco que tous les disques folkloriques espagnols. C'est d'ailleurs là l'?uvre forte de Paco de Lucia : tout en maintenant la tradition et l'histoire de la guitare flamenco, l'avoir ouverte à d'autres influences. Le jazz en particulier, grâce à Di Meola, McLaughlin, mais aussi Chick Corea, Larry Corryel.« Même si je devais m'essayer à autre chose, cela ressemblerait toujours à du flamenco, disait-il. Perdre mes racines serait renié ma propre nature. C'est pourquoi je maintiens la tradition dans une main, tout en expérimentant d'autres choses dans l'autre. » La tradition, il l'a apprise dès son plus jeune âge. A Algésiras, où il est né le 21 décembre 1947, il suit des leçons avec son père dès ses 5 ans.A 12 ans, il participe à un concours de flamenco : prix spécial ! A 14 ans, il est le guitariste de la tournée de la compagnie de danse José Greco, avec qui il voyage aux Etats-Unis. A New York, on l'encourage à mener une carrière de soliste. Premier album en 1965, à 17 ans, premier concert dans la foulée. Et, déjà, l'innovation dans la tradition du flamenco. Et l'ouverture au jazz.Une mort banale pour un artiste qui a révolutionné la planète de la musique traditionnelle espagnole, qui a donné au flamenco un essor incroyable et mondial en l'épiçant d'autres sonorités, venues du jazz ou de la musique classique, qui a réinventé l'art de la guitare six cordes. Paco de Lucia est une figure de légende. Il le restera.Dans des décennies encore, sous quelque forme que ce soit, on écoutera et réécoutera ses albums et de jeunes musiciens s'inspireront de sa technique, de son inventivité, de son talent. Trois guitares sèches, une sur le haut-parleur de gauche, l'autre à droite, la troisième au centre. C'était Paco, si je me souviens bien. Leur musique était formidable. Paco apporte aux deux musiciens de jazz son sens du flamenco, son atmosphère andalouse, ses fulgurances. Les deux autres donnent à Paco le swing du jazz, la maîtrise de l'improvisation.Résultat : deux albums extraordinaires. Qui ont fait plus pour le flamenco que tous les disques folkloriques espagnols. C'est d'ailleurs là l'?uvre forte de Paco de Lucia : tout en maintenant la tradition et l'histoire de la guitare flamenco, l'avoir ouverte à d'autres influences. Le jazz en particulier, grâce à Di Meola, McLaughlin, mais aussi Chick Corea, Larry Corryel.« Même si je devais m'essayer à autre chose, cela ressemblerait toujours à du flamenco, disait-il. Perdre mes racines serait renié ma propre nature. C'est pourquoi je maintiens la tradition dans une main, tout en expérimentant d'autres choses dans l'autre. » La tradition, il l'a apprise dès son plus jeune âge. A Algésiras, où il est né le 21 décembre 1947, il suit des leçons avec son père dès ses 5 ans.A 12 ans, il participe à un concours de flamenco : prix spécial ! A 14 ans, il est le guitariste de la tournée de la compagnie de danse José Greco, avec qui il voyage aux Etats-Unis. A New York, on l'encourage à mener une carrière de soliste. Premier album en 1965, à 17 ans, premier concert dans la foulée. Et, déjà, l'innovation dans la tradition du flamenco. Et l'ouverture au jazz.




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