Le fiscaliste doit être outillé en matière de communication et de relationnel

Il y a une demande très importante sur les fiscalistes. Surtout en ce moment où la pression est grande sur les entreprises. Malheureusement, la fiscalité est le parent pauvre des départements dans ces mêmes entreprises qui accordent la priorité à la comptabilité ou à la gestion des ressources humaines. Or, le comptable n'est pas un fiscaliste. Aujourd'hui, seule l'Ecole nationale de comptabilité et de gestion (ENCG) qui est un établissement public, forme des fiscalistes destinés à 100% aux directions de impôts. Alors, les entreprises du secteur privé se retrouvent obligées de débaucher ces cadres. Actuellement, nous sommes l'unique établissement privé dans le pays à former spécifiquement des fiscalistes. Nous effectuons des formations d'un ou deux jours pour les étudiants, des cadres intermédiaires et des cadres débutants pour le renforcement de leurs connaissances fiscales. Mais, au-delà des connaissances nécessaires dans ce domaine qui est très dynamique et complexe, les entreprises tatillonnes recherchent des profils avec un savoir-être particulier.Au regard des incidences de la fonction qui peuvent être très lourdes - le fameux redressement fiscal -, le fiscaliste doit être outillé en matière de communication et de relationnel. Il ne s'agira pas de mal accueillir un agent du fis,c sinon la facture risque d'être très lourde. Le fiscaliste doit également savoir chercher l'information et effectuer des mises à jour régulièrement car dans ce domaine, la loi évolue très vite. Il doit également être précis et bien contrôler son sujet et les incidences de ses actes et paroles, car face à un inspecteur des impôts, il faut être persuasif.