L’enseignement supérieur a connu, depuis l’indépendance, la croissance la
plus rapide du système éducatif. Cette croissance rapide s’explique, à la fois,
par la garantie d’un emploi dans le secteur étatique pour les diplômés de
l’enseignement supérieur et par d’autres facteurs sociaux (promotion sociale,
etc.). En Algérie, le financement de ce secteur est assuré en quasi-totalité par
l’Etat mais dans une époque de restrictions budgétaires où l’Algérie s’efforce
de relever le défi que lui pose la nécessité de maintenir, voire d’améliorer, la
qualité de l’enseignement supérieur, le net recul du financement public menace
la qualité et la poursuite des programmes existants. D’autant plus que le besoin
de financement du secteur d’enseignement supérieur est concurrencé par
d’autres besoins dans le domaine social et celui du développement.
Le débat sur les modalités de financement (public et/ou privé) s’est
limité à l’enseignement supérieur puisque tous les pays reconnaissent la
nécessité d’un financement public de l’enseignement primaire et
secondaire. A cet effet, un certain nombre de questions s’impose: La
stratégie actuelle de financement de l’enseignement supérieur pourra-t-elle
être maintenue ? Existe-t-il d’autres alternatives? et enfin, quel est le rôle
dévolu à l’Etat dans le nouveau contexte économique ?
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Posté Le : 10/04/2023
Posté par : einstein
Ecrit par : - Berkane Youcef
Source : Revue Des Sciences Humaines Volume 16, Numéro 1, Pages 05-18 2005-06-30