L'industrie actuelle semble, de plus en plus, s'orienter vers des produits
qui nécessitent des processus de production fondés sur le savoir,
l'innovation, la qualification et s'appuyant de moins en moins sur des
travaux répétitif issus de machinisme d'antan. Les institutions de
formation supérieure, pour répondre à la demande d'une économie
fondée sur le savoir, se trouvent forcées de passer à un enseignement
supérieur de masse (avec des programmes, en majorité, à plein
temps). L'augmentation de la taille des étudiants et la multiplication des
disciplines, devenues de plus en plus pointues, ont imposé plus
d'exigences de rationalité à la gestion. La rationalisation de la gestion
des institutions de la formation supérieure est devenue plus élaborée
pour s'adapter à un contexte de restriction financière et de concurrence,
afin de drainer le maximum de ressources. Les exigences qui
s'imposent à la gestion dans ces deux situations sont très différentes et
la réponse donnée à ces exigences a été influencée soit par les
modifications de l'environnement, comme les pressions économiques,
le développement technologique, la demande sociale et les idéologies
politiques ; soit par le type de politiques publiques pour le pilotage des
institutions. Certains systèmes ont été protégés des chocs qu'aurait pu
provoquer la modification de l'environnement. D'autres ont dû
développer leur capacité de gestion, afin de répondre à des normes et
à des indicateurs de performance, et de se mettre en compétition pour
obtenir des financements.
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Posté Le : 11/01/2022
Posté par : einstein
Ecrit par : - Belarbi Yacine - Ziour Hocine - Ferfera Yacine
Source : Les cahiers du CREAD Volume 17, Numéro 58, Pages 121-134