Le film "Les vacances de l'inspecteur Tahar" fait peau neuve

Les projections de films au théâtre de verdure (complexe Laâdi-Flici) se poursuivent, et ce, dans le cadre de la première édition des "Nuits du cinéma", un évènement organisé par le distributeur algérien MD-Ciné en collaboration avec l'Etablissement Arts et Culture.Pour la soirée de jeudi, c'est l'un des grands classiques du cinéma algérien qui a été projeté en début de soirée, à savoir Les vacances de l'inspecteur Tahar, du réalisateur Moussa Haddad. Toutefois, la particularité de cette projection est que la copie présentée au public fait partie des 14 films récemment restaurés et numérisés en HD en France.Dès les premières minutes du film, on devine la bonne qualité de l'image et du son. Le public présent ? composé de familles, de jeunes et de moins jeunes ? découvraient pour certains et redécouvraient pour d'autres les aventures rocambolesques de l'inspecteur Tahar et son apprenti."Le public est invité, ce soir, à découvrir l'un des 14 films algériens qui ont été restaurés et numérisés en France. Une belle initiative qui permettra au public algérien de revoir ces films qui ont fait le succès du cinéma algérien de par le monde", a déclaré Mourad Chouihi, directeur du Centre national du cinéma et de l'audiovisuel (CNCA).Pour rappel, d'autres films algériens restaurés et numérisés sont au programme des "Nuits du cinéma" à l'image de Omar Guetlatou et L'évasion de Hassan Terro. "Les nuits du cinéma" qui bénéficient du soutien du Centre algérien pour le développement du cinéma, du Centre algérien du cinéma et de l'audiovisuel ainsi que de l'Office national des droits d'auteur et droits voisins (pour lutter contre le piratage) se poursuivront jusqu'au mardi 5 juillet avec un programme alléchant à raison de deux séances par soirée (22h et 00h). Le ticket d'entrée est à 600 DA (valable pour les deux projections). Par ailleurs, chaque soir, une tombola a lieu, permettant de gagner un accès avec une consommation gratuits jusqu'à la fin de cette manifestation.R. C.