Le film est de Maryse Gargour et réalisé par Ahmed Salah Seloum : «La terre parle arabe» projeté à Tlemcen, en marge du colloque sur Mohammed Dib

«La terre  parle arabe» jette la lumière sur la spoliation de la terre palestinienne et le bannissement d'une grande partie de sa population. D'une durée de 61 minutes, ce film, selon Mme Maryse Gargour, parle d'une vérité brûlante en Palestine «(…) Fin XIXe, le sionisme, mouvement politique minoritaire, apparaît sur la scène internationale. Théorisé par les leaders historiques, il appelle à  la création d'un Etat juif quelque part dans le monde, surtout en terre palestinienne», dira Maryse avant d'ajouter  : «Or, à  cette époque et depuis des millénaires, la Palestine étant habitée par le peuple arabe de Palestine : les Palestiniens…» Le film montre comment les leaders sionistes vont concilier leurs ambitions politiques avec la réalité palestinienne à  la fin du XIXe siècle. L'auteur et productrice souligne que le film est basé sur des citations de leaders sionistes, d'archives audiovisuelles inédites, de la presse de l'époque, de documents officiels, en plus des interviews avec des historiens  et de témoignages de Palestiniens d'avant 48 .Ce film qui a reçu plusieurs prix dont le prix ASBU, le prix mémoire de la Méditerranée, le prix France 3 Méditerranée est construit essentiellement sur des citations des leaders sionistes, et le fil conducteur historique, selon Mme Maryse,  est donné par l'historien Nour Messalha. «La terre parle arabe», croise le regard de l'historien et du cinéaste pour soulever une vérité brûlante, celle du nettoyage et de la spoliation de la terre palestinienne par les sionistes.Maryse Gargour, note-t-on, est journaliste indépendante pour les chaînes de télévison étrangères à  Paris. Elle a écrit et réalisé un premier documentaire en 1988 «Une Palestinienne face à  la Palestine», puis «Jaffa la mienne» en 1998, et «Loin de la falaise» en 1999.