Algérie

Le film belge «Handi cirque» à Beni Saf


Un exemple de thérapie pour les enfants handicapés Mercredi soir dans une salle de cinéma bondée, Delphine Tollet une citoyenne belge membre d’une association d’aide aux handicapés, a présenté à la Maison des jeunes son film «Ma boule». C’est un métrage dont les principaux acteurs ont la particularité d’être des handicapés. L’association «Centre de vie» qui s’occupe spécialement de la frange inadaptée de la société en partenariat avec l’école des handicapés mentaux de Beni Saf tient, aux dires de Delphine Tollet, à mettre tout en œuvre pour éviter de marginaliser des gens qui, somme toute, n’ont pas demandé et encore fait quelque chose pour endurer leur situation. Orientés et aidés, ces êtres fragilisés peuvent exprimer avec aisance à travers le cirque par exemple ce que d’autres individus dits «normaux» peinent souvent à communiquer. Cela dit d’autres créneaux peuvent apporter un plus aux handicapés. Le film démontre durant plus d’une heure les énormes efforts dans un colossal travail de plusieurs mois comment un groupe d’enfants mongoliens sont capables de faire l’impossible. Le choix s’est porté au hasard sur eux, dira Delphine Tollet, à force d’abnégations arriver finalement à se produire en scène dans des numéros divers avec un exploit entier. Pour l’un, c’est jongler perché sur un énorme ballon, pour l’autre danser sur des échasses et enfin pour cette jeune fille marcher sur une corde raide tordue au dessus du sol. La représentation s’achève sur un déluge d’applaudissements sous le chapiteau dans les séquences du film mais aussi dans la salle de projection. Voir ces enfants handicapés déployant tant d’efforts au point au début où certains d’entre eux craquent en larmes et finissent par aboutir à soulever de nombreuses questions. La coordinatrice locale et pédagogue d’information dira que le secteur des handicapés ne demande qu’à être développé. Il faut aller vers cette population et aider sa composante à s’épanouir. C’est le but de cette association belge qui vise un partenariat avec l’association locale à Beni Saf dirigée par Souci Nacéra. Au final de la projection, la représentante belge s’étalera longuement sur sa mission devant des dames venues nombreuses éblouies par le spectacle produit. Ce qui fera dire à l’une d’elle: «Là bas, on ne marginalise pas cette partie de la société. On s’efforce de l’intégrer». Mais quand l’on parlera des moyens pédagogiques, financiers et autres, silence dans la salle. Quant aux acteurs du film Valérie, Nadia ou Samir, ils ont prouvé ce qu’ils souhaitaient. Madani M.
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