Le film "Asham", fenêtre sur la vie sociale dans les dédales de la promiscuité des villes égyptiennes

Le film égyptien "Asham" de la jeune cinéaste Maggy Morgan, projeté mardi soir à la salle "Maghreb" dans le cadre de la 7ème édition du festival d'Oran du film arabe (FOFA), met en exergue des situations sociales éclipsées par la promiscuité des grandes villes dont le Caire.Cette œuvre cinématographique, qui a ouvert le bal de la compétition des longs métrages, aborde des sujets sociaux dont la pauvreté, l'injustice, les échecs, la solidarité, l'espoir dans une forme dramatique et avec une dimension humaine.
Ce film de 87 minutes traite des valeurs dans un contexte de conflit, comme le triomphe de l'amour sur la haine et la résistance des pauvres face au diktat des riches.
Parmi les messages que véhicule la réalisatrice à travers des séquences du film, la soif d'espoir, la fuite aux dures conditions de vie.
Le titre "Asham" qui signifie l'espoir est le nom de l'un des personnages clefs de ce film qui fait n'importe quel travail sans se soucier du regard des autres, leurs jugements, après être contraint à porter des vêtements et des masques pour distribuer des dépliants de commercialisation de produits et services.
L'histoire de ce jeune se croise avec six autres récits parallèles et complexes que raconte le film sur un fond de désordre que vit le Caire.
Produit en 2012 et écrit par la même réalisatrice, ce film est interprété par de jeunes figures du cinéma dont Chadi Hasbani, Marwa Tharwat, Ali Kacem, Amina Khalil.