Algérie

Le FFS se remémore le sacrifice des Algériennes et des Algériens Commémoration du cinquantenaire de l'Indépendance



Le FFS se remémore le sacrifice des Algériennes et des Algériens                                    Commémoration du cinquantenaire de l'Indépendance
Synthèse de Mekioussa Chekir
«Nous sommes réunis aujourd'hui pour célébrer le 50e anniversaire de l'indépendance de notre pays. Bien sûr et avant tout, permettez-moi de vous associer au vibrant hommage que nous rendons à nos aînés pour le combat exemplaire qu'ils ont su mener pour venir à bout du colonialisme français». C'est en ces termes qu'est entamée la lettre du Premier secrétaire du Front des forces socialistes (FFS), Ali Laskri, à l'adresse des militants réunis, mercredi dernier, au siège national du parti pour commémorer le cinquantenaire de l'Indépendance de l'Algérie. Ce dernier rappellera que «l'auto-mobilisation et l'auto-organisation des femmes et des hommes de notre pays, de sa jeunesse et de toutes ses forces vives ont permis de se libérer d'une occupation plus que centenaire. Déjà à cette époque, les Algériennes et les Algériens se battaient pour leur liberté, leur dignité, mais aussi pour leur émancipation sociale. La lutte des Algériennes et des Algériens allait constituer un exemple et une référence dans le monde. Pourtant 50 ans après l'Algérie libre, l'Algérie heureuse, l'Algérie démocratique est encore à naître». Et d'ajouter : «Les Algériennes et les Algériens n'ont pas encore pu exercer leur droit à l'autodétermination individuelle et collective. Les idéaux de la révolution algérienne n'ont pas été concrétisés.» Ali Laskri saisira cette occasion pour rappeler que le parti qu'il dirige est né précisément au lendemain de cette indépendance chèrement payée, un 29 septembre 1963 comme prolongement naturel du FLN historique. «L'essence du FFS, sa raison d'exister c'est le recours au peuple pour mener des luttes pacifiques et politiques pour construire l'alternative démocratique. Nos aînés de 1963 l'ont fait, nous le feront aujourd'hui, nous continuerons à le faire demain avec les jeunes générations qui sont appelées à prendre la relève», lit-on dans la lettre de commémoration de l'événement. «Le FFS ne veut rien, le FFS n'impose rien, le FFS propose, il n'a d'ambitions que pour notre pays», conclut le Premier secrétaire du plus vieux parti d'opposition.


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