Le FFS s'en prend à Ksentini

Le communiqué du FFS estime que Farouk Ksentini a tenu des propos «outrageux à  l'encontre des animateurs et des universitaires engagés aux côtés des familles des disparus». Le communiqué signé par le premier secrétaire du FFS considère qu'il a «érigé l'insulte, l'invective et la menace en mode de gestion d'une institution censée promouvoir et protéger les droits de l'homme. Un fonctionnaire aux abois qui procède par le chantage et le mépris pour tenter de liquider un dossier gênant et compromettant au plus haut sommet du pouvoir». Le FFS se dit «solidaire des familles des disparus et de tous les militants des droits de l'homme» et dénonce «la répression et la brutalité dont ont été victimes les familles des disparus, les propos irresponsables, calomnieux et les accusations infondées contre les défenseurs des familles des disparus», ainsi que «la volonté du pouvoir d'enterrer le dossier des disparus».
Tout en assurant l'engagement du FFS à  apporter son «soutien et sa disponibilité à  agir pour réclamer vérité et justice», le communiqué du plus vieux parti de l'opposition souligne que «ni les dispositions de la charte de Bouteflika, ni les chantages et autres brutalités contre les militants des droits de l'homme et ni les manipulations judiciaires des dossiers des disparus ne peuvent cacher une réalité évidente : le pouvoir algérien est responsable de crimes contre l'humanité».