Algérie

Le FFS réitère son appel au dialogue



Pour le FFS, le pouvoir, avec ses options en faillite, a manqué, une fois de plus, l'occasion de construire un consensus sur la manière de sortir le pays de la crise.Dans un texte publié lundi en soirée, le chargé de communication du FFS, Djamel Baloul, estime que l'"intransigeance" du pouvoir à imposer unilatéralement son projet électoral contribuera à l'émergence d'institutions "illégitimes".
Le parti du Front des forces socialistes (FFS) a estimé, à travers son chargé de communication, Djamel Baloul, que le maintien par le pouvoir en place de sa feuille de route électorale ne fera que "fragiliser" davantage les institutions et ne fera que faire perdre au pays une autre chance d'un changement pacifique du système de gouvernance "défaillant" et "rejeté" par l'ensemble des Algériens, écrit lundi soir, sur sa page facebook, le porte parole du FFS, Djamel Baloul.
En réaction au dernier message du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, portant sur la convocation du corps électoral "avant le 31 décembre", le FFS a soutenu que ce projet constitue une "menace" pour la cohésion de la société algérienne.
"L'intransigeance de l'autorité à imposer unilatéralement son projet contre la volonté de la majorité du peuple constitue une menace pour la cohésion de la société et contribue davantage à l'émergence d'institutions et d'organes dont la légitimité sera contestée et rejetée par le peuple", lit-on dans le texte.
M. Baloul déplore, en outre, que l'abstention massive des Algériens, lors du dernier référendum sur la nouvelle Constitution, n'ait pas, encore une fois, servi de leçon pour les autorités.
"Les résultats du référendum sur la Constitution, dans lequel les autorités ont eu recours à tous les moyens pour le promouvoir, y compris à travers le choix de la date sacrée du 1er Novembre pour le peuple algérien, démontrent, une nouvelle fois, que les Algériens rejettent massivement le système et toutes ses figures", écrit encore le responsable du FFS.
Pour ce dernier, le pouvoir, avec ses options "en faillite, a manqué une fois de plus l'occasion de construire un consensus sur la manière de sortir le pays de la crise de légitimité, et de la crise politique, économique, sociale et culturelle" que les autorités ont "imposée" au peuple algérien.
Dans ce cas de figure, constate-t-il, les dirigeants du pays ne peuvent garantir la "cohésion communautaire et la stabilité nationale". Bien au contraire, soutient M. Baloul, "cette situation conduira inévitablement à hypothéquer l'avenir et les générations de la nation". Que faire devant cette situation '
Le cadre du FFS affirme, à ce propos, que "nous ne devons pas rater l'occasion d'un changement profond, radical et pacifique comme souhaité par les Algériens qui se sont soulevés le 22 février 2019".
M. Baloul appelle de ses v?ux à ce que le changement soit réalisé dans le cadre d'un dialogue sérieux, sans exclusion et impliquant toutes les bases politiques du mouvement citoyen, afin de s'entendre sur une feuille de route capable de sortir le pays du statu quo.
"Aujourd'hui et plus que jamais, rassembler les Algériens de toute affiliation politique dans un dialogue national sérieux pour trouver des solutions sérieuses acceptables pour le peuple est impératif, afin de protéger l'Algérie des dangers auxquels elle est confrontée et de construire un Etat fort avec des institutions légitimes", conclut le chargé de communication du plus vieux parti de l'opposition.

B. K.


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