Le parti a tenu hier son conseil national extraordinaire en prévision de son sixième congrès, prévu les 8 et 9 décembre prochain. Cette session intervient quelque jours après «la conférence d'audit», tenue récemment au siège du parti et à moins d'un mois de la tenue des prochaines assises. Après ce rendez-vous, le parti devrait procéder à l'organisation des assemblées générales électives au niveau de toutes les sections pour élire ses congressistes. «Définir le schéma représentatif des fédérations à l'échelle nationale et au niveau de l'émigration», est l'un des points inscrits à l'ordre du jour du conseil national. Dans ce contexte, l'instance présidentielle propose une représentation «de cinq délégués pour chaque section structurée dans l'immigration». La question du financement du congrès sera également discutée. À ce propos, Hakim Belahcel, membre de l'instance présidentielle du parti, souligne dans son allocution qu' «au plan budgétisation de notre prochain congrès, il serait inconséquent de croire que la cote financière impartie aux participants suffirait à couvrir les frais faramineux de ces assises». D'où, poursuit-il, «la nécessité impérieuse de prévoir la collecte d'autres fonds auprès des sympathisants du parti, dans le cadre de la loi régissant le financement des partis politiques». Sur le plan politique l'instance présidentielle exhorte «les commissions de la commission de préparation du congrès (Cpcn) à produire des avant-projets de résolutions,(...) qui traduisent parfaitement les recommandations de la dernière conférence nationale de l'audit».Par ailleurs, les prochaines assises sont une opportunité pour mettre fin à la crise qui secoue le parti depuis la disparition de son chef historique, feu Hocine Ait Ahmed. L'instance présidentielle du FFS espère que «les travaux d'aujourd'hui peaufinent convenablement, le dispositif global de la préparation du prochain congrès national ordinaire». En outre, le plus vieux parti de l'opposition ne compte pas abandonner son mode de gestion adopté lors du congrès de 2013. Il semble que la collégialité fait consensus au sein du parti. L'orateur a soutenu à ce sujet que «les militants avaient démontré» lors des débats locaux et de travaux de l'audit « leur attachement au respect des pratiques éthique, collégiale et consensuelle dans l'exercice de la responsabilité politique au sein du FFS».
L'instance présidentielle a aussi souligné la nécessité de faire du prochain congrès, «un moment historique fondateur d'un projet politique global, fidèle à nos valeurs fondamentales et porteur des vecteurs du changement démocratique pour notre pays».
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Posté Le : 12/11/2022
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Mohamed BOUFATAH
Source : www.lexpressiondz.com