Le FFS met en garde contre la continuité d'interdiction des marches

Le Front des Forces Socialistes FFS a dénoncé ce qu'il a qualifié de la persistance des pouvoirs publics, représentés par le ministère de l'Intérieur à interdire les activités politiques à Alger.Le FFS a dénoncé dans un communiqué qu'il a publié suite à la réunion de son secrétariat nationale pour évaluer la situation intérieure et régionale en Algérie, le communiqué rendu public, avant-hier, par la wilaya d'Alger. Il a déclaré que ce communiqué « nous rappelle des pratiques Staliniennes et de l'époque Soviétique ». « En tout état de cause, la communication du wali d'Alger qui aurait pu être une bonne chose dans l'absolu s'est transformée en désastre et peut s'assimiler à un appel à la violence. Il s'agit là d'un terrorisme d'Etat. La sagesse, la lucidité et la puissance véritables auraient dû dicter une autre conduite », précise t-il. Le FFS a qualifié cette situation de « périlleuse » et incarne le terrorisme de l'Etat ». Il n'a, également, pas manqué d'indiqué que le communiqué de la wilaya d'Alger représente un « appel à la violence », du moment qu'il veut opposer une partie du peuple à une autre partie du peuple, soit les citoyens protestataires contre les citoyens non protestataires. Le Front des Forces Socialistes a mis en garde contre une révolution des forces de changement existantes dans les bas fonds de la société et appelé à partir vers elle avant qu'elle ne se révolte, tels qu'était le cas en Tunisie. Le FFS a indiqué que les forces du changement ne se trouvent pas au niveau des sérails du pouvoir ni dans les salons politiques et économiques mais dans les fins fonds de l'Algérie. Il a par ailleurs, soulevé un ensemble de revendications, notamment, la levé de l'Etat d'urgence qui a duré 18 ans et qui a permis au régime d'imposer sa vision politique, économique et sociale sans la moindre protection du peuple ; à l'instauration des libertés civiques et à l'ouverture du champ médiatique ainsi qu'à décréter le droit au rassemblement.