Algérie

Le FFS maintient le cap



Le FFS maintient le cap
Apparemment, le Front des forces socialistes (FFS) ne compte pas abandonner de sitôt le principe du consensus national, seule solution pour la crise que traverse le pays.Apparemment, le Front des forces socialistes (FFS) ne compte pas abandonner de sitôt le principe du consensus national, seule solution pour la crise que traverse le pays.Certes, le parti n'en parle pas beaucoup depuis un certain temps, mais il s'en tient toujours à la nécessité d'un consensus national pour transcender la crise. D'ailleurs le conseil national du parti vient de nouveau de mettre en exergue le consensus national.La plus haute instance du parti entre deux congrès, qui s'est réuni en session ordinaire avant-hier vendredi, indique, en effet, que "le FFS demeure convaincu que la construction d'un consensus national est la seule solution en mesure de sortir le pays du statu quo". Cela figure en bonne place dans la résolution politique du conseil national, ce qui en dit long sur la détermination de ce parti à maintenir le cap, malgré son échec à organiser une conférence de consensus national.L'initiative du plus vieux parti d'opposition n'a pas, rappelons-le, suscité l'adhésion des autres partis politiques qu'ils soient affiliés à l'opposition ou soutenant le pouvoir. Malgré plusieurs tentatives en direction de l'ensemble des acteurs de la scène politique nationale, le FFS s'est toujours vu opposer une fin de non recevoir. Une partie de l'opposition, déjà engagée dans une initiative politique portant sur la transition démocratique, a dit non à l'initiative du FFS, alors que le FLN, le RND et leurs alliés se sont aussi démarqués de cette démarche.Cela dit, dans la résolution politique du Conseil national, rendue publique hier, le FFS a rendu un vibrant hommage à son fondateur, Hocine Aït Ahmed, décédé il y a quelques semaines. "La formidable mobilisation populaire et nationale lors de ses funérailles, traduit l'attachement des Algériennes et des Algériens aux valeurs qu'il a toujours défendues : l'unité nationale, la démocratie, la justice sociale et les droits de l'Homme" note le communiqué du FFS.Et d'ajouter que "le FF, conscient de ses responsabilités, assure le peuple algérien qu'il poursuivra sans relâche son combat pour préserver et faire aboutir ces idéaux". Comme il fallait s'y attendre le parti a, de nouveau, rejeté la révision de la Constitution, adoptée le 7 février dernier par les deux Chambres du Parlement."Le Conseil national réaffirme que l'énième révision de la loi fondamentale n'est qu'une continuité du feuilleton de la violence constitutionnelle exercée contre le peuple algérien depuis 1963", estime le communiqué du parti. Le FFS, qui a boycotté la séance de vote au même titre que d'autres partis d'opposition, considère, par la voix de son Conseil national, que "que tout projet constitutionnel ne reflétant pas le plus large consensus possible est inéluctablement voué à l'échec et ne permettra nullement de répondre à la crise multidimensionnelle que vit notre pays".La solution, pour le FFS, est toute simple car il soutient mordicus que "seul un processus constituant permettra au peuple algérien de recouvrer sa souveraineté dans un cadre consensuel et pacifique pour l'avènement d'une deuxième république". Par ailleurs, le FFS n'a pas omis d'évoquer la situation socioéconomique du pays, marquée par la chute drastique des revenus pétroliers du pays et ses incidences négatives sur les Algériens. A ce propos, le conseil national "exprime sa profonde inquiétude quant à la dégradation de la situation économique et sociale (...).La précarité s'installe durablement et menace la cohésion sociale du pays". Dans la foulée, le FFS "réaffirme son rejet des politiques d'austérité qui frappent en premier les couches les plus défavorisées de la société".Certes, le parti n'en parle pas beaucoup depuis un certain temps, mais il s'en tient toujours à la nécessité d'un consensus national pour transcender la crise. D'ailleurs le conseil national du parti vient de nouveau de mettre en exergue le consensus national.La plus haute instance du parti entre deux congrès, qui s'est réuni en session ordinaire avant-hier vendredi, indique, en effet, que "le FFS demeure convaincu que la construction d'un consensus national est la seule solution en mesure de sortir le pays du statu quo". Cela figure en bonne place dans la résolution politique du conseil national, ce qui en dit long sur la détermination de ce parti à maintenir le cap, malgré son échec à organiser une conférence de consensus national.L'initiative du plus vieux parti d'opposition n'a pas, rappelons-le, suscité l'adhésion des autres partis politiques qu'ils soient affiliés à l'opposition ou soutenant le pouvoir. Malgré plusieurs tentatives en direction de l'ensemble des acteurs de la scène politique nationale, le FFS s'est toujours vu opposer une fin de non recevoir. Une partie de l'opposition, déjà engagée dans une initiative politique portant sur la transition démocratique, a dit non à l'initiative du FFS, alors que le FLN, le RND et leurs alliés se sont aussi démarqués de cette démarche.Cela dit, dans la résolution politique du Conseil national, rendue publique hier, le FFS a rendu un vibrant hommage à son fondateur, Hocine Aït Ahmed, décédé il y a quelques semaines. "La formidable mobilisation populaire et nationale lors de ses funérailles, traduit l'attachement des Algériennes et des Algériens aux valeurs qu'il a toujours défendues : l'unité nationale, la démocratie, la justice sociale et les droits de l'Homme" note le communiqué du FFS.Et d'ajouter que "le FF, conscient de ses responsabilités, assure le peuple algérien qu'il poursuivra sans relâche son combat pour préserver et faire aboutir ces idéaux". Comme il fallait s'y attendre le parti a, de nouveau, rejeté la révision de la Constitution, adoptée le 7 février dernier par les deux Chambres du Parlement."Le Conseil national réaffirme que l'énième révision de la loi fondamentale n'est qu'une continuité du feuilleton de la violence constitutionnelle exercée contre le peuple algérien depuis 1963", estime le communiqué du parti. Le FFS, qui a boycotté la séance de vote au même titre que d'autres partis d'opposition, considère, par la voix de son Conseil national, que "que tout projet constitutionnel ne reflétant pas le plus large consensus possible est inéluctablement voué à l'échec et ne permettra nullement de répondre à la crise multidimensionnelle que vit notre pays".La solution, pour le FFS, est toute simple car il soutient mordicus que "seul un processus constituant permettra au peuple algérien de recouvrer sa souveraineté dans un cadre consensuel et pacifique pour l'avènement d'une deuxième république". Par ailleurs, le FFS n'a pas omis d'évoquer la situation socioéconomique du pays, marquée par la chute drastique des revenus pétroliers du pays et ses incidences négatives sur les Algériens. A ce propos, le conseil national "exprime sa profonde inquiétude quant à la dégradation de la situation économique et sociale (...).La précarité s'installe durablement et menace la cohésion sociale du pays". Dans la foulée, le FFS "réaffirme son rejet des politiques d'austérité qui frappent en premier les couches les plus défavorisées de la société".




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