Le choix n'est sans doute pas fortuit, mais bien étudié, et ce, pour plusieurs raisons. En premier, il coïncide avec le 17e anniversaire de l'assassinat de Mbarek Mahiou. C'était en pleine campagne électorale de la présidentielle de 1995, le 4 novembre, que M'barek Mahiou, alors âgé de 46 ans, secrétaire national du Front des Forces Socialistes, et son neveu Farid, âgé 26 ans, étaient assassinés près de leur domicile à Jolie-Vue (Kouba, Alger). 17 années après, des «zones d'ombre» entourent toujours cet assassinat.
En second lieu, Ath Yahia, c'est aussi le fief et la région natale du président du FFS, Hocine Aït Ahmed. C'est donc dans cette région qu'est venu le premier secrétaire du FFS, Ali Laskri, pour donner le coup de starter d'une campagne électorale synonyme d'heure de vérité pour les 1047 candidats des dix-huit partis et des 15 listes indépendantes (327 listes en tout) en lice pour briguer des mandats au niveau des 67 communes que compte la wilaya et les sièges de l'Assemblée de wilaya.
Cette première rencontre de proximité a attiré une grande foule, composée essentiellement de militants et autres sympathisants qui se sont rendus en masse au niveau du siège de la section locale du parti. Laskri, très conscient de la dure réalité du terrain que ses candidats auront à affronter, a mis le paquet et déployé toute une rhétorique sur la nécessité d'amener la population à aller voter en masse en leur faveur le jour J et surtout d'extirper les assemblées locales des mains
«d'aventuriers de tous bords» et ainsi faire barrage aux nombreusesntentatives de déstabilisation du parti de ces derniers mois avec un vent de contestation qui l'a tout de même éclaboussé et qui a aussi conduit à la démission de nombre de ses cadres et militants ainsi que le gel des activités de certaines sections locales, notamment au niveau du sud de la wilaya.
Laskri n'a pas manqué aussi d'exhorter ses candidats à se pencher sur les préoccupations des citoyens. Faisant le tour des questions essentielles, le premier secrétaire du FFS n'a pas omis non plus de souligner devant une foule totalement acquise que «les changements espérés par les Algériennes et les Algériens ne sont pas venus et que la situation demeure fragile tant au plan international que national».
Il appellera d'ailleurs les autorités à éviter toute politique de marginalisation de cette région qui souffre de tant de maux.
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Posté Le : 04/11/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : B B
Source : www.letempsdz.com