Algérie

Le FFS dénonce le mépris du pouvoir


Le Front des forces socialistes (FFS) qualifie de légitime la colère exprimée ces dernières semaines par diverses corporations.Le plus vieux parti de l'opposition estime que le front social est secoué, ces dernières semaines, par une série de mouvements de protestation touchant quasiment tous les secteurs. La cause de ces mouvements de protestation n'est autre que «les politiques antisociales, antipopulaires et antinationales engagées par le pouvoir», affirme le premier secrétaire du parti, Mohamed Hadj Djilani, qui exprime le soutien total du FFS au mouvement de protestation des paramédicaux qui exigent la satisfaction de leurs revendications pédagogiques et sociales.
Le plus vieux parti de l'opposition se déclare solidaire «avec les syndicats autonomes qui expriment pacifiquement leur désarroi face à la situation que vivent les travailleurs». Le FFS affirme qu'il est «indigné» du «mépris affiché par le pouvoir à l'égard des mouvements de contestation».
Ce parti, qui ne perd visiblement pas espoir de trouver les moyens nécessaires pour reconstruire le consensus national, considère qu'aujourd'hui «les portes du dialogue et du consensus restent toujours fermées, la politique de la matraque reste l'apanage du régime». Face aux risques d'une véritable explosion sociale, le FFS appelle à «l'ouverture d'un dialogue sans exclusive, avec l'ensemble des syndicats, toutes corporations confondues, pour aboutir à des solutions consensuelles aux différents problèmes sociaux que rencontrent les Algériens et les Algériennes».
Le Front des forces socialistes met en garde contre toute dérive autoritaire et demande aux différents syndicats de «rester mobilisés et lucides pour faire face aux provocations, de quelque nature qu'elles soient». Le FFS réaffirme son soutien et son engagement à demeurer aux côtés des forces vives de la société. Il assure avoir choisi son «camp», celui de la société qui lutte pour un avenir radieux.
Le parti a déjà dénoncé la violente répression du rassemblement des médecins résidents au CHU Mustapha Bacha. Il s'est élevé «avec force» contre le musellement des libertés de manifestation et d'expression, l'empêchement des marches pacifiques et la répression systématique des manifestants. Le plus vieux parti de l'opposition a exigé dans ce sillage «la levée de toutes les restrictions touchant au droit à l'expression, au droit à la manifestation, au droit aux rassemblements pacifiques, au droit d'avoir des droits».
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