Le FFS critique les partisans du boycott

Le FFS est décidé de ne pas prendre part à l'élection présidentielle du 17 avril 2014, selon son premier secrétaire général, M. Betatache, qui considère « ce scrutin fermé », et opte donc pour la neutralité et considère les jeux faits d'avance par les décideurs. Le parti d'Aït Ahmed est convaincu que cette élection présidentielle n'est qu'un piège. M. Betatache insiste sur la nécessité d'?uvrer pour le changement réel et pacifique et éviter à notre pays de basculer dans la violence.Ahmed Betatache s'est attaqué aux partis politiques et personnalités qui ont opté pour le boycott, qu'il accuse de cautionner le régime en prenant part aux élections précédentes, mais trouve l'argument quant à la participation du FFS aux élections législatives de 2012. Ahmed Betatache assure que cette participation était une tactique pour obtenir des sièges au parlement et pouvoir alors exprimer les idées et la vision du parti sur la situation politique du pays.Concernant la dernière sortie médiatique de Mouloud Hamrouche, M. Betatache reconnait les divergences de son parti avec cette personnalité politique, mais respecte toutefois ses positions. « Hamrouche s'adresse directement à l'Armée nationale populaire, le FFS interpelle le système avec toute sa composante », a-t-il précisé. Il a, toutefois, nié les accusations adressées à son président d'honneur, Hocine Ait Ahmed, d'avoir rencontré, en tête-à-tête, Abdelaziz Bouteflika.