Le Front des forces socialistes (FFS) vient de monter au créneau, afin de dénoncer «les tentatives répétées et l'insistance infondée des représentants de la circonscription administrative de Bir Mourad Raïs afin d'empêcher le parti d'accéder à la présidence du Conseil populaire de la municipalité de Birkhadem, malgré la victoire du parti aux dernières élections locales», souligne un communiqué rendu public par le parti. L'organisation politique de feu Hocine Ait Ahmed ne manque pas de rappeler qu'il pèse de tout son poids dans cette commune et sa victoire «arrachée», lors des dernières élections locales. L'avis, signé par le premier secrétaire du parti, Youcef Aouchiche, a, en effet, indiqué que «le FFS était arrivé en tête de la mairie, eu égard au nombre de sièges raflés et du nombre des voix obtenues lors du scrutin en question». «Aujourd'hui, après toutes les manoeuvres dont nous avons été témoins, dans la foulée des élections locales, qui ont mis en lumière le manque de neutralité de l'administration et la vacance du poste de président du Conseil populaire communal de Birkhadem, pour des raisons légales, nous sommes surpris, une fois encore, par la partialité et les manoeuvres des représentants de l'administration locale et leur recours, à nouveau, aux mêmes méthodes et aux anciennes pratiques pour barrer la route au FFS afin qu'il n'accède pas à la présidence du Conseil populaire municipal», note le même document. L'annonce du FFS intervient, faut-il le noter, au moment où le post de maire est resté vacant depuis l'arrestation de l'ex- président de l'APC, pour corruption. Dans sa «plaidoirie», le FFS dénonce le retard «injustifié et suspect» dans la tenue d'une session du Conseil populaire municipal de Birkhadem, avec tous ses membres, afin d'élire un nouveau maire. Aussi, s'interroge-t-il sur cette transgression de la loi, affirmant qu'il s'agit d'une «tentative d'orientation du processus de vote» et «d'influence du libre choix des membres du Conseil populaire communal, en exerçant divers types de pressions». Une pratique qualifiée, par le FFS, de «parti pris flagrant en faveur d'un candidat en particulier» et «une violation flagrante des principes de la neutralité de l'administration, du respect de la volonté populaire et de l'indépendance des Assemblés populaires élues». Le parti de Youcef Aouchiche a également dénoncé «la duplicité et la mauvaise interprétation des textes juridiques en vigueur, réglementant le processus d'élection du président du Conseil populaire municipal». Sur la base de ce qui précède, le FFS a souligné qu'il faudra «tenir compte de l'intérêt supérieur des citoyens et mettre fin, dans les meilleurs délais, à l'état de stagnation et d'obstruction connu par la municipalité, qui affecte négativement les intérêts de ses citoyens».Le vieux parti de l'opposition exige l'arrêt «immédiat des abus et du diktat excerés par les représentants de l'administration locale, en violation du principe de neutralité», avant d'appeler à «convoquer d'urgence une session du Conseil populaire municipal pour élire un nouveau maire conformément aux dispositions de la loi, notamment les articles 65 et 72 du Code communal, et dans une atmosphère de transparence et d'impartialité».
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Posté Le : 07/09/2022
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Mohamed AMROUNI
Source : www.lexpressiondz.com