Le FFS commémore le décès de son fondateur, Hocine Aït Ahmed: «Une vie et un combat pour un Maghreb des peuples»

Le meeting verra donc «la présence du président du parti «Ettakatoul» de Tunisie, du parti de l'Union socialiste des forces populaires du Maroc, et du premier président de l'Assemblée nationale constituante de Tunisie, Abderrahmane Ben Djaffar.Le Front des forces socialiste (FFS) commémorera ce samedi, le troisième anniversaire du décès de Hocine Aït Ahmed, président et fondateur du parti.
Un grand meeting populaire est prévu à l'occasion à la capitale, précisément à la salle Sierra Maestra de Sidi M'hamed, à partir 13h00. Un évènement que compte réussir la direction nationale du parti, qui s'attèle à finaliser les derniers détails relatifs à l'organisation. Dans un communiqué, le FFS précise que cette rencontre est placée sous le signe : «Une vie et un combat pour un Maghreb des peuples». Le choix n'est pas fortuit, comme nous l'explique Jugurtha Abbou, secrétaire national chargé à la communication. «Nous voulons, à travers ce slogan, réaffirmer la dimension de l'homme que fut Hocine Ait Ahmed, son parcours maghrébin et son projet pour la reconstruction du Maghreb démocratique des peuples», nous a-t-il déclaré hier, au téléphone. Cette dimension maghrébine sera, d'ailleurs, approuvée par la présence de plusieurs acteurs politiques des pays voisins, notamment ceux dont les visions et projets de société convergent avec ceux du FFS. Le meeting verra donc «la présence du président du parti ?'Ettakatoul de Tunisie, du parti de l'Union socialiste des forces populaires du Maroc, et du premier président de l'Assemblée nationale constituante de Tunisie, Abderrahmane Ben Djaffar», affirme-t-on dans le communiqué. Pour Jugurtha Abbou, si cette présence venait à prouver quelque chose «c'est bien l'estime que portent ces personnes pour Hocine Ait Ahmed, leur reconnaissance au parcours de notre défunt président pour la construction du Maghreb des peuples, et la fidélité à ce projet». Sur le plan politique, le FFS a bien choisi le timing pour relancer cette idée chère à «Si L'hocine», fondateur du parti. En effet, la rencontre d'une multitude de partis à Alger intervient au moment où l'Algérie et le Maroc ont présenté des propositions de relance de l'UMA. Alger a, pour rappel, saisi officiellement le secrétaire général de l'UMA «d'organiser, dans les délais les plus rapprochés, une réunion du Conseil des ministres des Affaires étrangères», alors que Rabat plaide pour «la création d'un mécanisme de dialogue» entre les deux pays. La Tunisie a, quant à elle, proposé «une médiation», à travers la tenue d'une réunion de consultation à huis-clos, entre les ministres des AE des cinq Etats maghrébins. Le FFS veut-il passer un quelconque message aux responsables de ces pays ' Le porte-parole du parti se contente de répondre qu'il était temps d'aller «vers plus de démocratisation» dans la région, pour répondre aux aspirations légitimes de ses peuples. Par ailleurs, ce qui est attendu lors de cet événement, c'est les messages que distilleront les responsables de la direction nationale, sur ce qui se passe actuellement dans la scène politique comme débat autour de l'élection présidentielle. Deux discours sont attendus. Celui d'Ali Laskri, membre de l'Instance présidentielle, et celui de Mohamed Hadj Djilani, premier secrétaire national. Au sein de la base, il se dit que le FFS va répondre à l'offre du président de TAJ, Amar Ghoul, pour l'organisation d'une conférence nationale inclusive, sous l'égide du président de la république, Abdelaziz Bouteflika. La commémoration de la date de décès du chef charismatique du FFS (le 23 décembre 2015 à Lausanne, Suisse, à l'âge de 89 ans), se poursuivra dimanche, avec un recueillement sur sa tombe, à Ath Yahia, dans la wilaya de Tizi-Ouzou. Cette année verra aussi la remise du prix «Hocine Ait Ahmed, sadaka djariya».