Algérie

Le FFS boycotte l'ouverture de la session



Le FFS boycotte l'ouverture de la session
Le groupe parlementaire du FFS a manifesté sa colère, hier, contre la répression des manifestations contre le gaz de schiste à In Salah. Dans un communiqué adressé à notre rédaction, signé par son chef, Chafaâ Bouaïche, le groupe parlementaire du FFS a affirmé avoir exprimé sa colère en boycottant l'ouverture des travaux de la session de printemps de l'APN qui s'est déroulée à l'orée de ces événements qu'il qualifie de «douloureux».Salue la mobilisation pacifique des habitants de cette région du pays, le groupe dénonce «avec vigueur la politique de répression menée par les autorités à leur égard». Il prévient quant aux risques d'une nouvelle escalade de violences socioéconomiques, notamment à cause d'un déficit de dialogue.«L'absence de cadres réels et effectifs de débat ouvrira la porte aux dérapages qui mèneraient inéluctablement au pourrissement de la situation et menaceraient la stabilité et la cohésion nationales», alerte le groupe parlementaire du plus vieux parti de l'opposition, déplorant dans le même contexte «l'absence de débats, au niveau de l'APN, et ce depuis son installation, sur les questions d'intérêt national, conformément à ses missions constitutionnelles».Le groupe parlementaire du FFS exhorte l'APN à user des textes organiques pour exiger des explications du gouvernement, mais aussi l'ouverture d'un débat sur l'exploitation du gaz de schiste. Il cite dans ce sillage l'article 65 de la loi organique fixant l'organisation et le fonctionnement de l'Assemblée populaire nationale et du Conseil de la nation. Le groupe parlementaire du FFS considère que toutes les questions liées à l'avenir du pays nécessitent un débat qui aboutira à un consensus national.Le FFS avait appelé à l'ouverture d'un débat large sur l'énergie en général et le gaz de schiste en particulier, pour arriver à une décision consensuelle qui contenterait tout le monde. Mohamed Nebbou avait affirmé, en février dernier, que les défis de l'avenir énergétique du pays sont l'affaire de l'ensemble des Algériens.«Ces questions d'intérêt stratégique, liées à la préservation de nos ressources, doivent faire l'objet d'un consensus national et d'un devoir de vérité envers notre peuple», avait-il martelé. A rappeler que le FFS avait voté contre la nouvelle loi sur l'énergie qui consacre l'exploitation du gaz de schiste, adoptée par l'APN en 2013.




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