Le FFS aborde la campagne électorale avec la plus grande prudence. Absent lors du dernier scrutin, le parti d'Aït Ahmed qui participe aux législatives du 10 mai dans une quarantaine de wilayas, n'a pas encore tranché sa campagne «d'envergure nationale».
Il lui préfère plutôt une campagne de proximité en attendant de peaufiner son calendrier de meetings. «Nous avons préféré une campagne de proximité qui se décline sous forme de rencontres avec les citoyens», nous avaient déclaré à la veille de la campagne, le porte-parole du parti, Chafâa Bouaiche, et le candidat tête de liste de Tizi Ouzou, Rachid Hallet. Ce dernier nous affirmait que «la décentralisation a déjà commencé au FFS», comme le prouve l'installation de plusieurs directoires de campagne au niveau des fédérations. «Chaque fédération prépare son propre programme et l'exécute.
Il y a une coordination entre les directoires», précisera Chafâa Bouaiche. La campagne a donc débuté hier, avec plusieurs rencontres de proximité avons-nous appris auprès d'un membre du conseil national, tandis que le FFS «patiente» encore pour mieux se lancer dans les «grands shows», pas du tout appréciés du reste par la direction du parti comme le font d'autres «pour des besoins de la publicité». Le directoire national de campagne du parti peaufinait encore hier soir sa stratégie en tenant sans nulle doute compte des sorties des autres formations et de la disponibilité des salles et autres espaces alloués par les pouvoirs publics.
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Posté Le : 15/04/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : S M
Source : www.letempsdz.com