Algérie

Le festival des Aïssaoua bat de l'aile



En effet, a-t-on constaté, l'inauguration tant attendue de la manifestation, mardi dernier, a plutôt tourné court.
Le public tout juste parsemé ayant suivi la cérémonie d'ouverture et les spectacles donnés en soirée en sont la parfaite illustration. Les représentations programmées les 15 et 16, à  la maison de la culture, ont suscité très peu d'engouement, voire la désaffection totale du public. Doté d'une enveloppe financière de 13 millions de dinars, l'événement n'a pu capter l'intérêt du public milévien en cette période du baccalauréat.
Des spectateurs questionnés ont qualifié la manifestation de «khorti et de gaspillage pur et simple de l'argent du contribuable». Et d'ajouter: «Les jeunes ont besoin de travail et de logement et non pas de djaoui (encens) et de tahoual (transe).» A noter que la grande publicité distillée par une partie de la presse locale, «gracieusement rémunérée» et excellant parfaitement dans l'art du rabattage des foules n'a eu aucune emprise sur le désintérêt des miléviens vis-à-vis du style aïssaoui.                                                                                                           
 


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