Le malouf se donne le la Le festival national de la chanson malouf débutera demain en soirée, c?est-à-dire la veille de la fête de l?indépendance. Il n?accueillera que les troupes devant présenter un répertoire malouf, en ce sens que ni le haouzi algérois ni la sanaâ de l?Ecole de Tlemcen ne figureront dans les tours de chant. Cinq associations constantinoises ont été choisies pour y participer parmi les 16 entrées en compétition. La commission de sélection composée des Cheikh Darsouni, Rahmani et Eulmi, a donc jeté son dévolu sur les associations El Wafa, El Andalousia, Righi Abbas, El Inchirah et enfin El Maqâm. A signaler aussi un indice qui ferait taire les esprits chagrins ayant longtemps spéculé sur la décadence de ce genre de la chanson algérienne, c?est la demande de participation de 9 wilayas à travers le pays : Skikda, Guelma, Mila, Khenchela, Annaba, Souk Ahras et surtout Tlemcen et Blida ou le malouf semble faire une incursion remarquable et bousculer les citadelles des deux autres modes de la chanson andalouse. Néanmoins, la participation la plus inattendue est celle de Ghardaïa, une wilaya du centre sud du pays que l?on croyait imperméable à ce genre de chant.
Posté Le : 03/07/2007
Posté par : sofiane
Ecrit par : Ahmed Boudraâ
Source : www.elwatan.com