Algérie

«Le FCE souhaite travailler avec la nouvelle APN»



«Le FCE souhaite travailler avec la nouvelle APN»
Le FCE (Forum des chefs d'entreprises) souhaite travailler de façon conviviale et fructueuse avec la nouvelle APN (Assemblée populaire nationale) dont la première session se tiendra le samedi 26 mai.
En exprimant ce v'u sur les ondes de la chaîne III de la Radio nationale dont il était l'invité de la rédaction, le président du FCE, Réda Hamiani, rappelle que son organisation n'a pas été absente lors de la campagne électorale puisqu'elle a reçu les partis politiques à l'exception du PT (Parti des travailleurs) pour des raisons d'agenda, a expliqué M. Hamiani. Avec les pouvoirs publics, le FCE veut, selon son président, une concertation permanente et pas seulement à l'occasion des tripartites. Le FCE, précise-t-il, veut donner son avis sur la loi de finance complémentaire. Concernant l'aspect institutionnel, le FCE n'a rien à dire, le dispositif est bien mis en place, fait observer son président, c'est l'application effective de ce dispositif qui se fait attendre. Il trouve que les administrations n'aident pas dans ce sens. Pour le président du FCE, il y a une réelle volonté politique émanant des autorités d'agir en faveur du secteur privé, c'est au niveau du terrain, fait-il remarquer, qu'on ne retrouve pas ces mesures. Il y a des lenteurs, des réticences parfois des blocages, dit-il. Il précise que ce n'est pas la volonté politique qui est mise en cause. A propos de la règle des 51-49 dans le capital des entreprises étrangères qui s'installent en Algérie (51 pour le capital national et 49 pour le capital étranger), il rappelle d'abord que les IDE (investissements directs étrangers) sont une nécessité pour l'Algérie. Il estime que les étrangers nous amènent la technologie, le management et peuvent nous ouvrir les marchés extérieurs. M. Hamiani doute que la règle 51-49 soit positive et il demande qu'une évaluation en soit faite. Il fait observer que des investisseurs étrangers se plaignent de cette règle. Selon lui, pour un investissement dans le tourisme ou dans les services, l'entreprise étrangère peut avoir 100% du capital. L'Etat doit déterminer les créneaux où la règle des 51/49 doit s'appliquer. Le président du FCE fait savoir que les experts que son organisation a consultés estiment que les hydrocarbures vont vers leur tarissement en 2030, il faut donc, dit-il, préparer dès maintenant notre économie et investir. Il faut, ajoute-t-il, revoir notre modèle de croissance pour que notre économie dépende moins de cette ressource énergétique. M. Hamiani appelle à l'élaboration d'un véritable pacte de croissance qui viserait un taux de 8% à10%, dans les trois années à venir, dans les secteurs de l'agroalimentaire, des matériaux de construction et le secteur médical. A propos du secteur informel ' c'est un handicap, dit-il ', il rappelle les mesures proposées par la FCE pour réduire son impact.




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