Algérie

Le FCE demande l'effacement des dettes des entreprises du secteur privé Le niveau des créances non-performantes est de 30%



Il n'y a pas que les entreprises publiques qui sont touchées par le problème des dettes. Celles du secteur privé sont également concernées et certaines d'entre elles sont tout simplement menacées de disparaître. Cette problématique a été soulevée à quelques jours de la tripartite par le président du Forum des chefs d'entreprise qui prendra part à cette rencontre dont l'ordre du jour portera sur 8 points. M. Réda Hamiani, invité, hier, de la Chaîne III de la Radio nationale a précisé que le secteur privé souffre de l'endettement de certaines entreprises et le niveau des créances non-performantes a atteint 30 % ". L'historique de la perte de change est un autre problème qui demande une solution, puisque " 400 entreprises sont touchées", a-t-il dit. Le président du FCE ira à la tripartite du 29 septembre pour proposer des solutions à ces questions, notamment le " rééchelonnement de la dette de certaines entreprises sur 10 ans ". Mais M. Hamiani dit attendre plus des autorités comme par exemple " l'effacement des dettes des entreprises qui peuvent rebondir sur le marché ". C'est en quelque sorte demander d'appliquer les mesures prises pour le secteur public. Sur ce point justement, le président du FCE estime qu'il y a toujours une dichotomie entre le secteur public et le secteur privé et le Forum a déjà élaboré un dossier sur ce point qui sera soumis aux autorités. M. Réda Hamiani pointe du doigt l'administration qui se comporte " tantôt comme un gendarme tantôt comme un censeur ". De manière générale, l'environnement es affaires reste " hostile et il faut alléger l'environnement des affaires ", ajoutant que la commission installée lors de la dernière tripartite pour analyser et proposer des solutions ne s'est pas encore réunie. Néanmoins, il considère que des avancées ont été réalisées depuis la dernière tripartite du 28 mai. Le président du FCE citera l'allégement du Credoc qui a permis aux entreprises d'importer de la matière première, la suppression du contrôle de la qualité exigé par la banque central et des facilitations d'accès au foncier et au financement. Pour M. Réda Hamiani, cet effort doit continuer car le problème réside dans l'application des décisions et son organisation s'attellera, comme il le dit, à suivre ce dossier. Interrogé sur la baisse de l'IRG, une proposition de l'UGTA, le président du FCE s'est dit, contre cette mesure car elle permettra " d'augmenter le pouvoir d'achat des couches moyennes ce qui engendrera une hausse de l'inflation, un excès de consommation et par ricochet une hausse des importations ". L'autre élément développé par M. Hamiani est la baisse des recettes de l'Etat "baisse qui sera supportée par les recettes des hydrocarbures", a-t-il expliqué. En revanche, il a affirmé qu'il est pour le relèvement du SNMG au profit des couches démunies.


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