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Le favoritisme fait le reste...



Le favoritisme fait le reste...
Certains hôpitaux publics disposent de matériel d'imagerie médicale qui fonctionne parfaitement, mais pour accéder à ce service il faut avoir des connaissances solides au niveau de ces structures de santé. Un dépassement gravissime dénoncé par plusieurs citoyens rencontrés dans des hôpitaux de la capitale, qui appellent les responsables du secteur à intervenir pour permettre l'accès égal à l'ensemble des malades sans distinction aucune. «Nous voyons des gens entrer dans la salle, faire leurs examens, sans faire la queue, ni même avoir un rendez-vous. Ces gens sont épaulés et bénéficient de privilèges, alors que les simples citoyens sont rejetés. C'est injuste?! Où sont les responsables '», rouspètent ces malades, exaspérés. A en croire certains de nos interlocuteurs, des employés d'hôpitaux n'hésitent pas à confirmer l'existence de ce fléau, sans ambages, ce qui constitue une atteinte grave à la notion de service public. De leur côté, certains paramédicaux exerçant dans les services d'imagerie médicale nous ont confié que l'anarchie engendrée par la forte demande et l'incapacité des moyens disponibles à satisfaire l'ensemble des malades sont des facteurs qui irritent ces derniers, les poussant jusqu'à «se plaindre des attitudes qui n'ont pas lieu d'être». Entre ces malades qui lancent des accusations et ces employés qui s'en défendent, seule une prise en charge totale de ce problème, qui ternit l'image du secteur, est à même de soulager tout le monde.


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