Roch Marc Christian Kaboré, membre de l'ancienne opposition à Compaoré qui figurait jusqu'ici parmi les favoris à l'élection présidentielle, ne se montrait pas plus enthousiaste que Me Kam : «Nous avons toujours considéré, a-t-il rappelé, que la question de l'inclusion» des candidats pro-Compaoré exclus aux élections «est une question qui a été tranchée» par le Conseil constitutionnel, dont les décisions sont «sans recours». «A partir du moment où nous n'avons pas eu l'opportunité ni de poser des questions, ni de donner des avis sur ces différents points évidemment, je dois marquer ma surprise», a-t-il témoigné après avoir pris connaissance du projet d'accord. «Même si je comprends que le souci c'est d'aider le Burkina Faso, il aurait été indiqué que nous puissions en discuter», a-t-il ajouté. M. Kaboré n'était pas en mesure de dire s'il allait lever ou non le mot d'ordre de désobéissance civile. «Nous apprécierons après avoir étudié les propositions qui ont été faites, pour l'instant je ne peux pas répondre à cette question.»
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Posté Le : 21/09/2015
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Info Soir
Source : www.infosoir.com