Le favori

Les joueurs de l'équipe nationale aborderont cette rencontre des 8e de finale avec la ferme intention de réaliser ce que leurs aînés ont fait, il y a 32 ans, alors que personne ne les attendait. Certes, il y a eu cette euphorie engendrée par la qualification face aux Russes, mais on essaye de garder son calme. Les joueurs ne veulent pas s'enflammer, car ils savent que ce qui les attend maintenant est très difficile. Ils n'oublient pas également l'équipe de 1982, à laquelle on a «volé» une qualification méritée au deuxième tour après le fameux match de la honte. Les camarades du capitaine Bougherra affirment qu'à l'image de ce qui s'est produit avant le match de 1982, l'équipe nationale n'est pas favorite pour cette rencontre. Les joueurs aiment bien ce statut d'outsider, surtout qu'il leur permet de se débarrasser d'un lourd fardeau et qu'ils n'auront à supporter aucune pression. Comme en 1982, les spécialistes parlent de victoire facile des Allemands, mais les Algériens ne veulent pas l'entendre de cette oreille.