Le fait

Après deux tiers de compétition, rien n'a changé dans la physionomie du football algérien. Le spectacle ne se trouve pas sur le rectangle vert. Malheureusement, on le retrouve ailleurs. Après le phénomène de la violence dans les stades, qui a animé les discussions la saison passée, c'est au tour de l'arbitrage cette saison. Il ne se passe pas une journée de compétition sans que ce dernier soit pointé du doigt par tous les acteurs du football en Algérie. En effet, plusieurs matches ont vu l'homme en noir sortir de leur match. D'ailleurs, on a tellement parlé de ce phénomène lors des 19 dernières journées. Mais les referees ont ajusté le tir à l'occasion de cette 20e journée. Pour une fois, on a vu peu ou pas du tout d'erreurs d'arbitrage hier. Comme un match de football est soumis aux bonnes conditions, le trio d'arbitres, faisant partie intégrante, doit obligatoirement être à la hauteur pour que la partie soit spectaculaire. Etant un vecteur essentiel en football, lui qui pourrait fausser un match ou le rendre attrayant par ses appréciations et surtout sa neutralité, l'arbitre participe au développement du football et à l'amélioration de ses conditions. De ce fait, il est là pour orienter et surtout apaiser les adversaires en tant qu'éducateur et non en porteur de préjugés. Mais il faut dire que dans les deux Ligues professionnelles, tout le monde (joueurs, entraîneurs, dirigeants, supporters) s'en sont plaints. Faisant fi des remarques, les arbitres ont continué à saper le déroulement des matches et la bonne marche de la compétition sous le regard impuissant des décideurs, mais surtout devant les yeux fermés de leurs responsables directs. Ce qui est certain, le spectacle dans le football algérien a été assuré par l'homme en noir !