Le facteur humain à l’origine

Début d’incendie et panique à l’Antinéa Un début d’incendie a été enregistré avant-hier dimanche aux environs de 19 heures à l’intérieur de l’immense immeuble Antinéa situé au boulevard de Tripoli face au marché Michelet. Dès que les premières fumées ont commencé à apparaître d’une des colonnes montantes du neuvième étage de l’aile Nord, les habitants, pris de panique, ont immédiatement quitté leurs appartements pour se regrouper au niveau de la cour principale. A signaler tout de même l’extrême rapidité de l’intervention des éléments de la Protection civile qui ont dépêché trois camions-citernes pour la circonstance. A noter aussi la présence sur les lieux des services de police venus s’enquérir de l’évolution de la situation. Selon les premières informations recueillies, le facteur déclenchant est à imputer à la bêtise humaine, puisque c’est un vêtement brûlé avec une cigarette qui a été à l’origine du sinistre qui n’a pas tardé à être maîtrisé. Ce qui a retardé les sapeurs-pompiers pour accéder à la colonne montante, c’est une fois de plus l’encombrement de ces vides techniques par des objets divers déposés par inconscience par les habitants, et ce, malgré les recommandations maintes fois rappelées par les services de la Sonelgaz. Au moment de l’incendie, tous avaient en tête le dernier et important sinistre survenu le Ramadan dernier, lorsque la cabine où sont regroupés les compteurs d’électricité avait pris feu avec des flammes qui avaient atteint les 10 étages supérieurs de l’Antinéa qui en compte 20. Une panique indescriptible avait alors marqué les esprits, mais voilà qu’une année après le facteur humain est encore une fois à l’origine d’une catastrophe heureusement vite maîtrisée. Zitouni M.