Le commerce électronique connaît un début encourageant en Algérie. Les échanges et les transactions, dans le cadre du «commerce virtuel» ont enregistré un chiffre qui avoisine les 2 876 milliards, durant le 1er semestre de 2022.Ce chiffre, qui apparaît comme moyen au vu du potentiel des transactions classiques, doit être renforcé et soutenu par d'autres mesures incitatives à même de booster le commerce électronique à tous les niveaux d'échanges commerciaux. Le ministère des Finances a relevé qu'il y a 231 commerçants qui ont intégré le Web, dans le cadre du commerce électronique. Ce nombre est en deçà des attentes et les estimations faites lors du lancement de l'opération du e-commerce, il y a de cela une dizaine d'années, sachant pertinemment que l'usage des technologies de l'information et de la communication (TIC) s'est élargi avec des propensions record. Mais cela n'a pas incité les commerçants et les responsables des activités commerciales d'envergure de pénétrer ce monde virtuel des échanges et des transactions commerciales.
Cela est-il dû au manque de sensibilisation des franges d'opérateurs concernées par l'opération ou cela relève-t-il d'une culture qui n'arrive pas à se libérer des anciennes, pratiques à cause du manque de «confiance» quant à cette nouvelle forme d'échanges et de transactions via le Net'
Les experts du commerce électronique ont un autre avis: le manque d'affluence en grand nombre des commerçants à la plate-forme électronique d'échanges et de transactions. À ce propos, les spécialistes de ce domaine soulignent que «certains commerçants et hommes d'affaires affirment que les échecs d'entreprises sur le marché virtuel sont souvent dus à l'adoption d'une stratégie de marketing inadaptée et que le succès du commerce électronique nécessite l'adoption de nouvelles stratégies marketing, en cohérence avec les exigences du nouvel environnement concurrentiel et les caractéristiques du marché virtuel», c'est-à-dire qu'il faut un écosystème adéquat et propice qui se proposera comme vecteur de la généralisation et de la prolifération de cette technique d'échanges et de transactions. Il faut savoir qu'il sera fait obligation aux commerçants de se doter d'un terminal de paiement électronique à partir de janvier 2023. Sa généralisation sera, de facto, opérationnelle, ce qui exige que les commerçants et les responsables d'activités commerciales et économiques doivent s'impliquer dans le e-commerce bon gré malgré. Cela est-il réalisable, au vu des lenteurs observées dans l'expérience de l'année 2022' Les réponses se trouvent dans les instruments mis sur le terrain pour enclencher la démarche et la généraliser sans que cela se traduise par des entraves techniques. Les experts en la matière plaident pour une nouvelle approche qui doit séparer les secteurs d'activités commerciales et économiques pour faciliter la tâche aux opérateurs concernés pour la gestion harmonieuse de leurs échanges et transactions commerciales.
L'enjeu du e-commerce est incontournable, ce qui renseigne sur la nécessité d'aller vers de nouvelles grilles de lecture juridiques en la matière pour encourager les opérateurs concernés à s'intégrer et à se connecter au monde virtuel des échanges et des transactions commerciales. Il faut exploiter la profusion exponentielle des échanges dans le monde de la Toile, afin de faire du commerce électronique un segment potentiel en termes d'usage et d'activité. Il y va de l'efficacité de ce mode opératoire et aussi en termes de temps à gagner, sachant très bien que le temps c'est de l'argent.
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Posté Le : 04/08/2022
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Hocine NEFFAH
Source : www.lexpressiondz.com