Algérie

Le DSP relevé de ses fonctions



Le directeur de la santé de la wilaya d'Oran, Abdenaceur Boudaâ, a été relevé de ses fonctions. Cette mesure, décidée par le ministre de la Santé, était prévisible. Il est reproché au responsable sa mauvaise gestion du secteur. Des reproches formulés par le ministre de la Santé Abderrahmane Benbouzid, en personne, lors de la réunion périodique ayant regroupé, par visioconférence, le premier responsable du secteur et les cadres de la santé dont des directeurs de wilayas de la santé. Cette décision est motivée par les lacunes relevées au niveau des projets de réalisation de plusieurs structures sanitaires au profit de la wilaya d'Oran. Il s'agit essentiellement de l'hôpital des grands brûlés de l'Usto, faisant face à l'hôpital de la Dgsn. D'une capacité d'accueil de 120 lits, cet hôpital comprend plusieurs services dont 40 lits dédiés exclusivement à la chirurgie plastique et réparatrice, 40 lits pour la rééducation tandis que le reste est dédié pour la prise en charge des grands brûlés, en plus d'un service pour le maxillo-facial. Force est de constater que cet hôpital, pour des raisons inexpliquées, ne fonctionne toujours pas alors que toutes les mesures prises militaient pour son ouverture immédiate et inconditionnelle compte tenu de la conjoncture nécessitant une meilleure prise en charge du patient. «Cet hôpital est, déjà, équipé de quelques lits, mais le personnel devant le gérer n'est pas encore installé», a-t-on expliqué. «Initialement, les huit lits de l'EHU devaient être évacués depuis 15 jours tandis que les malades devaient être pris en charge au niveau de ce nouvel hôpital des grands brûlés», a-t-on encore une fois déploré. Les travaux de l'hôpital des grands brûlés d'Oran ont été lancés en 2015. L'hôpital de Oued Tlélat, devant servir de Trauma-center - ou encore l'hôpital des urgences- comprenant plusieurs spécialités, accuse également un retard. L'ouverture de cette structure sanitaire d'une capacité de 120 lits n'est pas pour demain compte tenu de plusieurs manquements alors que le département de Benbouzid met l'accent sur sa concrétisation dans les plus brefs délais. Les deux pavillons du service des grands brûlés du CHU d'Oran ont été démolis du temps de l'ancien wali Abdelmalek Boudiaf. «À cette époque, l'on a évoqué la rénovation dudit service», a-t-on expliqué. La construction de ce service remonte à 1860. «L'assiette récupérée est transformée en parking!» déplore t-on. L'EHU d'Oran dispose, certes, d'un service des grands brûlés d'une capacité de six lits seulement, alors que l'hôpital des grand brûlés de l'Usto tarde à ouvrir ses portes. «Cet hôpital a été décidé dans le cadre du renforcement de la carte sanitaire de la wilaya», a-t-on précisé. Pour paraphraser un spécialiste en haute chirurgie, «la santé est très en retard au niveau d'Oran et beaucoup de choses n'ont pas été faites».


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