Algérie

Le DSP annonce son ouverture pour décembre



Le DSP annonce son ouverture pour décembre
Les travaux d'extension du centre anticancer Dr Benzerdjeb du CHU de Constantine continuent d'alimenter la polémique, car il s'agit du plus vieux projet existant à ce jour dans la wilaya, et qui continue encore de traîner depuis près de 10 ans.Plusieurs questions ne trouvent pas de réponses, auprès des responsables de la santé au sujet des causes réelles de cet énorme retard.Bien au contraire, leur réticence, discrétion dans leurs déclarations et leur gêne manifeste sur le sujet ouvrent le champ libre aux spéculations.«Certes les travaux avancent à un rythme lent, mais on va veiller à ce qu'il y ait un renforcement du chantier. Nous allons demander à l'entreprise de déployer plus d'efforts afin de l'achever avant la fin de l'année en cours. Il s'agit d'une simple bâtisse qui sera livrée au mois de décembre comme un délai maximal», a déclaré à El Watan le directeur de la santé de la wilaya, Amor Bentouati. Pour sa part, le directeur général du CHU, Kamel Benyasâad, avait affirmé il y a un mois que les travaux avancent à une cadence satisfaisante en respectant les «délais», avançant un taux d'avancement de 70%, sans donner d'autres précisions.Lancé en 2006, pour un budget initial de 40 milliards de centimes et un délai de 18 mois, ce projet a battu le record du retard dans le secteur de la santé.L'idée principale consistait à renforcer le centre anticancer par une nouvelle structure d'une superficie totale de 5870m², pour répondre aux besoins exprimés au niveau du service de radiothérapie. La nouvelle extension sera reliée au CAC par une passerelle.Elle est formée de trois blocs dont un abrite le bunker de radiothérapie. La capacité d'accueil envisagée est d'environ 84 lits. Après un arrêt considérable du chantier, pendant presque 3 ans, les travaux ont été relancés en 2010 et devaient être achevés dans 30 mois, soit en 2012. Mais jusqu'à ce jour, les responsables n'arrivent pas à déterminer une date précise de livraison de cette réalisation dont l'objectif est d'assurer une meilleure prise en charge des cancéreux.Mauvaise gestion administrative Le cercle vicieux des procédures administratives est cité parmi les principales causes de ce retard qui continue de ronger ce projet. Pour Nabil Gaham, architecte et maître de l'?uvre, «la mauvaise gestion administrative des services du CHU, maître d'ouvrage de ce projet, est la cause principale de ce retard». Au début, selon lui, le problème était la réévaluation de l'opération, estimée aujourd'hui à 117 milliards de centimes, y compris les travaux de réhabilitation de l'ancien CAC.Les travaux d'extension du CAC ont connu un arrêt définitif depuis le 21 janvier 2011, date de la rupture de relation contractuelle entre le CHU, et le cabinet d'architecture de M. Gaham. Faute de suivi, les travaux sont restés suspendus jusqu'à 2014. Après des mois d'attente, le concepteur du projet, Gaham Nabil, s'est dit avoir été exclu «abusivement» par le nouveau DG du CHU Dr Benbadis.«Ce dernier a fait appel au bureau d'études chargé du suivi de l'hôpital de Didouche Mourad», affirme notre interlocuteur, qui s'est trouvé contraint de recourir à la justice à cause du refus de paiement. Le problème de ce projet est devenu si épineux, au point de pousser les responsables à s'emmêler les pinceaux. Interrogé récemment sur ce projet qu'il connait parfaitement lorsqu'il était wali à Constantine, le ministre de la Santé, Abdelmalek Boudiaf, a évité de donner la moindre précision et sur la date de livraison, et sur le taux des travaux. Il s'est contenté de déclarer: «Nous avons relancé ce projet et tout avance bien. Mais il faut savoir que l'année écoulée, nous avions réhabilité l'ancien CAC, et actuellement vous disposez à Constantine d'un service nucléaire.» Une réponse qui maintient encore le suspense. Enfin, attendons la fin de l'année pour voir si les déclarations du DSP seront vraiment tenues.


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