Algérie

«Le droit des enfants bafoué par les agents de l'Etat !»



«Le droit des enfants bafoué par les agents de l'Etat !»
Au cours d'une causerie concoctée par le wali de la wilaya deMascara, M. Ouled Salah Zitouni, à l'occasion du coup d'envoi des examens de sixième, dans un établissement àMamounia, dans la périphérie du chef-lieu , celui-ci a fait part de plusieurs annonces se rapportant à la situation sociale, économique, ainsi qu'aux projets réalisés ou en voie d'achèvement.Exploitant cette opportunité, le premier responsable de la wilaya a par ricochet fait état des maisons menaçant ruine dans la wilaya de Mascara, qui sont pour la plupart souslouées à des fins marchandes à des pseudo-quémandeurs de logement, pour la plupart résidant hors wilaya, qui ont profité des largesses de l'Etat providence, au vu et au su des responsables concernés par ce terrible problème qui perdure. Un secret de Polichinelle ! Dans ce contexte déplorable, M.Ouled Salah Zitouni, wali deMascara, n'a pasmanqué de soulever un véritable puzzle typiquement rentable où des familles miséreuses originaires de lawilaya qui vivotent dans le dénuement le plus total sans pour autant revendiquer ni le droit à une vie décente, ni à défier l'ordre public par des démonstrations de force ou autres sommations. Contrairement à d'autres wilayas, les gens ici sont dociles, sages comme des images inanimées, et dont la puissance publique qui régente la situation explosive fait semblant de recenser des problèmes insolubles dans lesquels se débat lawilaya deMascara, enmatière de construction de logements pour les plus démunis qui s'avèrent une politique de consommation décrétée par le wali de la wilaya de Mascara, à des fins de présumée paix sociale, initié en haut lieu de lamagistrature suprême du pays. Clairement, en écoutant lemessage du premier magistrat de la wilaya au cours de cette occasion, qui a indirectement fait allusion d'un certain manque d'éthique et déontologie de notre part concernant un article sur la situation d'une famille originaire de la wilaya de Mascara, paru en date du 24 mai 2014, numéro 4946, page «Régions». Le père de famille, un certain M.Chalabi Rachid, ancien cadre des douanes algériennes, qui a basculé dans le vide et vivant avec ses trois enfants dans un piteux état, le tout agrémenté avec de gros rats, et ce, depuis les années 1980, n'a pas été du goût de M. Ouled Salah Zitouni. Les documents de la Sonelgaz, qui ont été déposés par la soeur de l'infortuné cadre douanier honni par les garants de l'Etat au niveau local sont des preuves irréfutables de notre bonne détermination pour dénoncer les divers abus commis a l'encontre des véritables requérants. Dans lemême contexte, encore sous le choc des dernières pluies, le chef-lieu de la wilaya et plusieurs quartiers qui ont subi des dégâts matériels considérables, à l'exemple du 11, rue Montera-Mahieddine, où seulement deux familles ruinées depuis plus de trente années vivent le calvaire. Le 11, rue Montera est une propriété abandonnée depuis plus de trois décennie, et ce, suite au décès du propriétaire. Il était plus convenable de la part de la wilaya de prendre possession des lieux dans le cadre de l'utilité publique pour en construire un édifice étatique, comme cela se fait dans les pays qui se respectent. Les exemples ne manquent pas dans ce contexte des plus déplorables. Pour plus de déontologie de notre part, il est important de souligner qu'au niveau du 11, rue Montera-Mahieddine, sur les quatre présumés squatteurs, deux néanmoins demeurent les véritables consignés dans les diverses sorties des enquêteurs, qui n'ont absolument rien fait pour ces genres de citoyens honnis par l'Etat et les commis de l'Etat. La famille Benlekhal Kada, dont on a fait bruit en date dumardi 11 juin 2013, journal n° 4658 n'a pas convaincu le premier responsable de la wilaya, qui fait plus à une association imaginaire ou unmalheureux employé temporaire à l'hôpital de la daïra de Ghriss, avec un salaire misérable insupportable. Un autremal logé au 8, rue Benhaoua-Mohamed, sis a Baba-Ali, cohabitant avec des rats et autres reptiles, le tout décoré avec ses enfants Aicha, âgée de 14 mois, Hadjer, 2 ans, etMustapha, âgé de 2 ans, souffrant d'asthme bronchite de type IV, persistant et sévère des formules, d'ailleurs, ignorées par les pouvoirs publics qui vivent dans le luxe et la belle vie, et dont la famille Chalabi Rachid et Benlekhal Kada vivent le calvaire desmaladies et autres symptômes indescriptibles dont le premier responsable de la wilaya ne veut plus entendre parler...Pour conclure, les responsables au niveau de lawilaya qui se sucrent sur le dos de l'Etat providence et sur une caste de citoyens bonne à plébisciter les élections qui prospèrent en ces temps d'ambivalences sociales, demeurent loin d'une quelconque prise en charge des citoyens. Beaucoup reste à faire dans lawilaya deMascara, et ce, en attendant des jours meilleurs où les droits des enfants et de l'homme seront peut-être respectés dans une wilaya livrée aux quatre vents. Enfin, malgré le black-out des services de la wilaya sur la distribution des logements imaginaires à qui de droit, les mal-logés n'ont plus aucune garantie d'être assistés, et ce, contrairement aux indus quémandeurs venus des autres wilayas limitrophes qui sont toujours servis à gobemouche. Avant d'incriminer la presse indépendante que le wali de Mascara ne porte plus sur son coeur, il faut d'abord enquêter sur la réalité des véritables occupants des maisons menaçant ruine qui refait surface, et ce, depuis les pluies torrentielles qui se sont abattues dernièrement, causant des dégâts matériels importants sur des projets et autres bitumes et l'argent du bitume... Sans rentrer dans les détails qui fâchent, les droits des enfants dans une wilaya bananière qui n'a plus de respect pour ses chérubins est une véritable infâmie dans le couloir des Nations unies et dont notre pays a pourtant signé des conventions en ce sens et à cet effet à Genève et New York. En attendant, les droits des enfants et de l'homme dans une wilaya pilote demeurent bafoués par des cols blancs peu ou prou respectueux des conventions des droits de l'homme des plus élémentaires.




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