Algérie

Le droit à l'information



Le droit à l'information
Les journalistes sportifs font partie du décor de l'équipe nationale. A chaque fois que celle-ci participe à une compétition internationale comme la CAN, des dizaines, voire des centaines de journalistes, l'accompagnent dans ses voyages.
Il n'est nul doute que leur mission principale est d'informer le large public algérien sur le moindre détail la concernant mais quand le courant ne passe pas avec l'entraîneur en chef, comme c'est le cas d'Halilhodzic, il est évident que ce décor se détériore et qu'inévitablement, entraîneur et journalistes se regardent en chiens de faïence avant de se déclarer la guerre. C'est ce qui s'est passé au pays de Mandela où Halilhodzic a eu pour son compte. Il lui est reproché d'ignorer la presse nationale, de ne lui accorder aucun intérêt contrairement aux médias étrangers pour lesquels, il n'hésite aucun instant à leur communiquer l'information, à l'image de la chaîne de télévision française Canal+. Il ne faut donc pas s'étonner qu'un journaliste algérien lui reproche son arrogance, son manque de communication et sa manière de se comporter avec la presse nationale. Faut-il rappeler que le public algérien a droit à l'information quelque soit le nom de l'entraîneur national, quand bien même celui-ci se nomme Halilhodzic. N'est-ce pas un droit que de savoir ce qui se passe à l'intérieur de notre équipe nationale ' Mais l'étrange comportement d'Halilhodzic, royalement rémunéré, mais avare quand il s'agit de parler au public algérien, tire son explication de cette tendance des responsables de notre football à surestimer l'entraîneur étranger au détriment de l'entraîneur local. Si ce dernier agissait de la même qu'Halilhodzic, le ciel lui serait tombé sur la tête. De toute façon, le Bosnien a eu doublement pour son compte. Une claque tunisienne et une autre d'un journaliste algérien qui lui a sèchement rappelé qu'il doit informer le peuple algérien de tout ce qui touche à son équipe nationale.


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