Algérie

Le drame s?est produit au moment du contrôle d?identité



Un Algérien tué par la police à Paris Un contrôle d?identité a mal tourné vendredi soir à la gare du Nord. Un Algérien de 40 ans, Aknouche Hamitouche, a été tué par des policiers après avoir sorti un pistolet à grenaille dans la galerie marchande. Que s?est-il réellement passé à la gare du Nord, qui a été le théâtre d?émeutes importantes il y a 4 mois ? Paris. De notre bureau Selon le parquet, les récits concordants des policiers et de témoins de la scène ont permis aux enquêteurs de reconstituer les faits. Vendredi vers 19h20, quatre fonctionnaires du Service régional de la police des transports (SRPT) contrôlent l?identité d?un homme seul. L?homme les suit sans problème, mais, arrivé face à un magasin de sport, il accélère subitement son pas, plonge sa main droite dans sa veste et se retourne en braquant un policier avec un pistolet. Trois des fonctionnaires s?écartent de sa ligne de tir en lui demandant de lâcher son arme. Mais l?homme ne répond pas et fait feu en direction de l?abdomen du quatrième fonctionnaire resté face à lui. Une flamme est sortie du canon de l?arme de l?agresseur, mais aucun projectile n?est parti. Une policière qui se trouvait de côté a alors fait usage de son arme de service blessant l?homme au genou. Mais ce dernier a continué à manipuler son arme. A-t-il ou non tiré un second coup de feu ? L?enquête n?a pour l?instant pas permis de le déterminer, a expliqué le parquet selon lequel plusieurs témoins ont cependant assuré que l?homme s?apprêtait à tirer une seconde fois sur le policier qui lui faisait face. Deux ou trois de ses collègues ont alors ouvert le feu et l?ont mortellement atteint au thorax. Transporté dans un état grave à l?hôpital Bichat, il est mort dans la soirée. Il aurait reçu six balles. Pris en charge par les pompiers, le ressortissant algérien âgé de 40 ans, inconnu jusqu?alors des services de la police, a été transporté dans un état grave à l?hôpital Bichat, dans le XVIIIe arrondissement, où il décède peu avant minuit. Le parquet de Paris privilégie l?hypothèse de la légitime défense. Deux enquêtes ont été ouvertes pour déterminer les circonstances du drame. « C?est l?hypothèse de la légitime défense qui est retenue en l?état des investigations », a déclaré le procureur chargé de l?affaire qui précise que l?enquête allait se poursuivre avec l?autopsie de la victime et une expertise technique des armes des policiers. Parallèlement, une enquête a été confiée à la brigade criminelle qui a procédé aux premières investigations sur place. Selon les premières constatations, six balles ont été tirées par les policiers. Les quatre fonctionnaires de police ont été entendus dès vendredi soir au siège de la police des polices et n?ont pas été placés en garde à vue. L?Inspection générale des services (IGS, police des polices) va quant à elle mener une enquête administrative et suivre une partie du dossier judiciaire. « Il s?agit de déterminer avant tout les circonstances des tirs de l?individu et des policiers qui ont riposté », a expliqué le substitut du procureur de la République de Paris. C?est la deuxième fois en quatre mois, jour pour jour, qu?un policier du Service régional des transports faisait usage de son arme à la gare du Nord. Les policiers n?expliquent toujours pas le comportement pour le moins étrange de la victime.


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