Algérie

Le Dr Smadhi Mourad : « Nous avons de fortes chances de gagner » Tête de liste du parti El Moustaqbal à l'APW d'Alger


Le Dr Smadhi Mourad : « Nous avons de fortes chances de gagner »                                    Tête de liste du parti El Moustaqbal à l'APW d'Alger
Agréé en février 2012 le Front El-Moustaqbal, d'Abdelaziz Belaid, a fait déjà son petit bonhomme de chemin. A peine dix mois d'existence et déjà ce nouveau parti dispose de deux sièges à l'Assemblée populaire nationale, glanés lors des législatives du 31 mai dernier.
Agréé en février 2012 le Front El-Moustaqbal, d'Abdelaziz Belaid, a fait déjà son petit bonhomme de chemin. A peine dix mois d'existence et déjà ce nouveau parti dispose de deux sièges à l'Assemblée populaire nationale, glanés lors des législatives du 31 mai dernier.
Arracher deux sièges à l'APN trois mois après sa constitution, n'est pas chose aisée surtout dans une scène politique caractérisée par une rude concurrence entre des ténors aguerris. Le Front El Moustaqbal a pris avec philosophie ces résultats et décide d'aller au charbon des locales prévues le 29 novembre prochain. Le parti a investi 32 wilayas et 332 APC dont 15 dans la wilaya d'Alger. Le Front El Moustaqbal mise beaucoup sur sa tête de liste à l'APW d'Alger, le Dr Smadhi Mourad, 47 ans, spécialiste en allergologie. Membre du conseil national, ce médecin, fait ses premiers pas en politique, en participant à toutes les étapes de la fondation du parti. «Nous voulons un changement positif pour notre société et nous militons pour l'instauration d'un climat politique sain où les engagements pris envers nos militants, sympathisants et citoyens seront pris en considération», dit-il simplement. El Moustaqbal, microparti ' Le Dr Smadhi Mourad se veut plutôt pragmatique, les étiquettes, ce n'est pas ce qui l'intéresse. «Vous savez, on a organisé un meeting grandiose au complexe féminin de Ben Aknoun sur les hauteurs d'Alger, même les partis dits d'envergure n'ont pas fait ça ; nous avons enrôlé des jeunes qui possèdent la maîtrise des moyens techniques modernes comme le data show. Ça été une réussite au-delà de ce que nous espérions». Pour le candidat à l'APW d'Alger, les hommes politiques devraient travailler à «consolider la liberté d'opinion et à inculquer le respect de l'avis de l'autre». «Cela est primordial, insiste-t-il». Et le Dr Smadhi d'ajouter : "Notre cheval de bataille est l'investissement en l'homme, de quelque bord qu'il soit». Que l'échiquier politique soit encombré par la pléthore de formations qu'on connaît, le Dr Smadhi y voit une velléité de faire écran à celles qui fournissent un travail sérieux. «Plus il y a, dit-il, de partis, plus il y a dilution». Sans verser dans l'optimisme béat, le Dr Smadhi s'est dit «croire en ses chances de remporter la bataille, celui, qui estime n'avoir pas de chances de gagner n'a pas à se présenter» assène-t-il. «Nous croyons en nos idées et en ce que nous faisons». De grande corpulence et de grande taille, ce médecin, paraît quelque peu fatigué après une tournée qui l'avait mené aux quatre coins de la wilaya d'Alger. Meeting après meeting, il a harangué, dans le cadre de la campagne électorale, la foule successivement à Meqaria (Leveilley), Bachedjerrah, Oued Smar, Tessala el-Merdja, El Annasser (Ruisseau), Belouizdad, Bourouba... «Il y a un côté extraordinaire dans cette rencontre avec les populations, nous avons eu beaucoup d'écho surtout dans les quartiers populaires, c'est là notre plus grande satisfaction».
Mais son visage se rembrunit à l'évocation des irrégularités. «La normalité pour certains est de faire ce qui est anormal, comme par exemple passer outre les règlements régissant la campagne électorale, d'où l'affichage anarchique et les agressions verbales contre les candidats». «Un ami s'est proposé de placarder les affiches du Front El Moustaqbal dans son local, ce geste on ne peut plus banal a dérangé une partie tierce, quelque jour après, le commerçant a été convié par un inconnu d'ôter ces affiches contre une somme d'argent, c'est incroyable». Le Dr Smadhi met tout cela au compte de la médiocrité dont il dit vouloir se débarrasser coûte que coûte. Et de plaider pour «une éducation civique et citoyenne en rapport avec tous les points sensibles et la réalité de la capitale».
Arracher deux sièges à l'APN trois mois après sa constitution, n'est pas chose aisée surtout dans une scène politique caractérisée par une rude concurrence entre des ténors aguerris. Le Front El Moustaqbal a pris avec philosophie ces résultats et décide d'aller au charbon des locales prévues le 29 novembre prochain. Le parti a investi 32 wilayas et 332 APC dont 15 dans la wilaya d'Alger. Le Front El Moustaqbal mise beaucoup sur sa tête de liste à l'APW d'Alger, le Dr Smadhi Mourad, 47 ans, spécialiste en allergologie. Membre du conseil national, ce médecin, fait ses premiers pas en politique, en participant à toutes les étapes de la fondation du parti. «Nous voulons un changement positif pour notre société et nous militons pour l'instauration d'un climat politique sain où les engagements pris envers nos militants, sympathisants et citoyens seront pris en considération», dit-il simplement. El Moustaqbal, microparti ' Le Dr Smadhi Mourad se veut plutôt pragmatique, les étiquettes, ce n'est pas ce qui l'intéresse. «Vous savez, on a organisé un meeting grandiose au complexe féminin de Ben Aknoun sur les hauteurs d'Alger, même les partis dits d'envergure n'ont pas fait ça ; nous avons enrôlé des jeunes qui possèdent la maîtrise des moyens techniques modernes comme le data show. Ça été une réussite au-delà de ce que nous espérions». Pour le candidat à l'APW d'Alger, les hommes politiques devraient travailler à «consolider la liberté d'opinion et à inculquer le respect de l'avis de l'autre». «Cela est primordial, insiste-t-il». Et le Dr Smadhi d'ajouter : "Notre cheval de bataille est l'investissement en l'homme, de quelque bord qu'il soit». Que l'échiquier politique soit encombré par la pléthore de formations qu'on connaît, le Dr Smadhi y voit une velléité de faire écran à celles qui fournissent un travail sérieux. «Plus il y a, dit-il, de partis, plus il y a dilution». Sans verser dans l'optimisme béat, le Dr Smadhi s'est dit «croire en ses chances de remporter la bataille, celui, qui estime n'avoir pas de chances de gagner n'a pas à se présenter» assène-t-il. «Nous croyons en nos idées et en ce que nous faisons». De grande corpulence et de grande taille, ce médecin, paraît quelque peu fatigué après une tournée qui l'avait mené aux quatre coins de la wilaya d'Alger. Meeting après meeting, il a harangué, dans le cadre de la campagne électorale, la foule successivement à Meqaria (Leveilley), Bachedjerrah, Oued Smar, Tessala el-Merdja, El Annasser (Ruisseau), Belouizdad, Bourouba... «Il y a un côté extraordinaire dans cette rencontre avec les populations, nous avons eu beaucoup d'écho surtout dans les quartiers populaires, c'est là notre plus grande satisfaction».
Mais son visage se rembrunit à l'évocation des irrégularités. «La normalité pour certains est de faire ce qui est anormal, comme par exemple passer outre les règlements régissant la campagne électorale, d'où l'affichage anarchique et les agressions verbales contre les candidats». «Un ami s'est proposé de placarder les affiches du Front El Moustaqbal dans son local, ce geste on ne peut plus banal a dérangé une partie tierce, quelque jour après, le commerçant a été convié par un inconnu d'ôter ces affiches contre une somme d'argent, c'est incroyable». Le Dr Smadhi met tout cela au compte de la médiocrité dont il dit vouloir se débarrasser coûte que coûte. Et de plaider pour «une éducation civique et citoyenne en rapport avec tous les points sensibles et la réalité de la capitale».
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