Docteur en pharmacie dans les années 40, né
le 12/12/1912, Hadj M'hamed Triqui s'est éteint le jour de l'Aïd, après une
longue retraite bien méritée, à l'âge honorable de 97 ans. En apprenant, ce
lundi, son décès, la ville de Tlemcen a été plongée dans la tristesse.
Tristesse de tous ceux qui l'ont connu et côtoyé dans sa carrière. Son contact
humain a toujours laissé près de ses patients et de ses amis, cette sensation
vivifiante du bien-être revenu. Sa générosité de coeur le porta à fonder et
être président de l'association de bienfaisance El Kheïriya, en compagnie de
Ghouti Charif (ancien maire de la ville) et El Korso. Il sera exilé à Sebdou
pour avoir servi le maquis algérien qu'il ravitaillait en médicaments, au temps
de la Révolution. Il sera par la suite président du Croissant algérien sur
lequel il a écrit l'historique dans un livre actuellement très recherché. Hadj
Triqui était devenu le doyen des pharmaciens jusqu'à sa retraite. Il est aussi
le beau-père de Medeghri, ancien ministre. Sa culture, son intelligence et son
charisme resteront un modèle chez tous ceux qui l'ont connu ou tout simplement
approché.
Ce
lundi, 2e jour de l'Aïd, c'est une foule immense émue et éprouvée par sa
disparition qui l'a suivi à sa dernière demeure, au cimetière Chikh Senouci.
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Posté Le : 23/09/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : Belbachir Djelloul
Source : www.lequotidien-oran.com