Le Doyen à pied d'œuvre à Tripoli

Dès leur arrivée, hier après-midi, les joueurs devaient avoir un galop d'entraînement suivi d'un autre (aujourd'hui), histoire de peaufiner la préparation pour ce match que le coach considère comme «un moment particulier,voire intéressant quand bien même nous allons jouer avec les moyens du bord et de vérifier si nous avons assez d'arguments à  faire valoir dans ce genre de compétition où tous les joueurs sont intéressés, même passionnés de prendre part à  un tel évènement afin de prouver qu'ils sont capables de faire de belles choses».
Il est évident que l'efficacité du groupe sera amoindrie par l'absence des deux titulaires indiscutables, Derrag et Bouchema, avec qui les choses auraient pris une autre tournure. «Cependant, je fais confiance aux joueurs valides et disponibles vu leur bon état d'esprit, leur degré de motivation à  bien faire afin de garder toutes leurs chances pour la seconde manche.» L'entraîneur des Vert et Rouge compte «sur les stages effectués en Pologne et en Tunisie où l'équipe a disputé plusieurs matches. Elle est donc capable de sortir quelque chose et de réagir positivement. Et de préserver ses chances pour la seconde manche.» Il souligne qu'«au Mouloudia, il y a des réalités qu'il ne faudrait pas occulter». Pour lui, «il  faudrait désormais fermer portes et fenêtres, éviter de trop parler et travailler dans la discrétion absolue pour pouvoir rebondir». Evoquant l'adversaire du jour, Alain Michel affirme «ne le connaître qu'a travers des vidéos». Selon lui, il dispose d'un bon potentiel d'attaque, il sait mettre l'adversaire en difficulté, cependant il a tendance à  «laisser des espaces que nous exploiterons bien évidemment à  bon escient».