Algérie

Le Doyen à la recherche de l'union sacrée'



Le Doyen à la recherche de l'union sacrée'
Depuis le désengagement de Sonatrach, le plus populaire des clubs algériens n'est pas arrivé à trouver ses repères et encore moins sa stabilité.
Miné par les querelles intestines et les guerres de clans perpétuelles qui l'ont empêché de se hisser à la dimension qui devrait être la sienne, le Mouloudia d'Alger continue de broyer du noir et à payer le lourd tribut de cette décision irréfléchie de livrer à la rue une section football qui ne cesse d'être ballottée entre les humeurs des uns et les intérêts des autres.
Déjà à l'époque, lorsque Promosport avait décidé de se délester de la vitrine du club qu'est le football, quelques voix sages s'étaient élevées au sein de la famille mouloudéene pour mettre en garde contre les dérives que pourrait engendrer une entreprise aussi aventureuse. Et le temps leur a donné raison puisque non seulement le passage de témoin s'est fait dans la tourmente mais quelque temps après le grand Mouloudia s'est retrouvé relégué en division deux au grand dam des supporters du Doyen qui digéraient mal cette humiliation, conséquence d'une gestion chaotique.
Le Mouloudia était même devenu la risée de tout le football national qui assistait dans la désolation aux grands déballages du vieux club algérois par presse interposée et évidemment les résultats sur le terrain en subissaient le contrecoup alors que la situation financières du MCA empirait au fil des saisons et les directions qui se succédaient à la tête du club se rejetaient la balle a propos de la «paternité» de la gabegie qui enflait jusqu'à l'explosion qui fait aujourd'hui du Mouloudia sans doute le club le plus endetté du football national. Officiellement,
on parle de 13 milliards de dettes mais dans les coulisses on laisse entendre que le déficit du MCA section football dépasserait largement les 50 milliards. Et c'est ce qui serait la source de la grande discorde qui règne depuis quelque temps au Mouloudia avec d'une part la guerre des communiqués entre deux présidents du CSA (club sportif amateur) Amrous d'un côté et Zedek de l'autre, ou encore l'incroyable zizanie autour du leadership de la SSPA-MCA,
entité du club professionnel qui ne l'est en fait que sur le papier si on se base sur la manière avec laquelle est géré ce club. Un véritable feuilleton cocasse qui a commencé avec ce fameux groupe italien du nom de Pellicano qui avait postulé pour la reprise du club et avec des projets mirobolants, et qui se poursuit aujourd'hui avec Eddir Loungar, le patron du groupe LM Holding dont le projet avait été présenté comme une providence tombée du ciel avant d'être diabolisé
par Omar Ghrib, l'homme qui fait le beau temps et surtout la pluie dans ce Mouloudia qui serait finalement aujourd'hui otage d'intérêts occultes manipulés en coulisse par ceux qui, sans se déclarer ouvertement, continuent de tirer les ficelles pour maintenir leur hégémonie sur ce club parce que le Mouloudia demeure malgré tout un symbole inaltérable et générateur de profits et privilèges. Et il n'est pas du tout anodin si aujourd'hui la
plupart des Mouloudéens se déclarent pour le retour de la section football sous l'aile protectrice de la Sonatrach, même s'ils savent au fond d'eux-mêmes que ce v'u pieux n'est pas près de se réaliser et que la seule issue pour le Doyen serait de mettre un terme définitif à tous les clivages et aux guerres fratricides que se livrent ces soi-disant membres de la très grande famille mouloudéene. Car les plus sages persistent à dire que le salut du MCA résiderait dans une sorte d'Union Sacrée qui sortirait le club de l'ornière.




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