Publié le 21.02.2023 dans le Quotidien Le Soir d’Algérie
Par Mourad Benachenhou
«Les Palestiniens sont les victimes d'un génocide, tel que défini par la convention de 1948 relative à la prévention et à la punition du crime de génocide... Au cours des quelque six décennies et demie, le gouvernement israélien et ses prédécesseurs légaux — les agences sionistes, les gangs — ont mené avec brutalité une campagne systématique et totale, militaire, politique, religieuse, économique et culturelle, dans l'intention de détruire de manière substantielle les différents groupes constituant le peuple palestinien.» (Professeur Francis A. Boyle : Le Génocide du peuple palestinien par Israël).
«Les Palestiniens sont un cancer et ils doivent être éliminés» (général-major Moshé Ayalon, chef d'état-major de l'armée sioniste, cité par Yitzak Loar : London Review of Books).
À l'occasion de la Journée internationale des droits de l'Homme, célébrée par le monde entier le 9 décembre de chaque année, Josep Borrell, «ministre des Affaires etrangères» de l'Union européenne, a publié, en cette date commémorative de 2022, un communiqué de presse dans lequel il rappelle les engagements européens à mettre au centre des relations internationales la défense des droits de l'Homme. Il a proclamé, entre autres :
Une profession de foi forte...
«Cette journée est l'occasion de rappeler que les droits de l'Homme sont universels, indivisibles, inaliénables, interdépendants et intimement liés. Alors que leur promotion et leur protection sont un impératif pour défendre la dignité humaine, le véritable respect et la réalisation des droits de l'Homme sont également indispensables pour la paix, la démocratie et le développement durable.
L'UE continuera à surveiller, à attirer l'attention et à prendre des mesures décisives dans les enceintes internationales pour combattre et prévenir les violations et atteintes aux droits de l'Homme, et à soutenir les initiatives internationales visant à demander des comptes à tous les auteurs.»
(https://www.consilium.europa.eu/en/press/press-releases/2022/12/09/human-rights-day-10-december-2022-statement-by-the-high-representative-on-behalf-of-the-european-)
Mais, une application... quelque peu limitée et biaisée
Ce même communiqué présente la liste des «méchants pays», qui violeraient, suivant les critères «européens», les droits de l'Homme tels que définis par cette association. Il pointe du doigt, évidemment, la Russie et les souffrances du peuple ukrainien. Le communiqué fait référence également à des pays qui ont commis
«de graves abus» : Afghanistan, Belarus, Éthiopie et au Myanmar/Birmanie. À cette liste d'infamie, toujours selon l'UE, sont ajoutés la Chine et l'Iran. Il souligne aussi que «les femmes et les filles ont été les cibles de la répression et de mesures restrictives... et ont souffert disproportionnellement de violation des droits humains dans les zones de conflit».
On ne peut qu'applaudir à ces déclarations de principe, tout en émettant des doutes sur les critères de choix des pays placés dans cette «liste d'infamie». Se caractérisent-ils vraiment par des politiques particulièrement condamnables de violation des droits universels de l'Homme ? Ou s'agit-il plutôt d'une liste, mue par des considérations de politique étrangère qui n'ont rien à voir avec la fréquence des abus que les citoyens de ces pays subissent de la part de leurs autorités ? D'autre part, parmi ces pays, certains sont frappés de sanctions quasi universelles qui les mettent en état de siège international, alors que d'autres ne reçoivent que de «gentilles petites tapes sur les doigts», ce qui met encore plus en doute la crédibilité de la «déclaration de principe de l'Union européenne». Celle-ci se proclame donc unilatéralement et faussement «juge impartial et objectif» n'ayant pour autre motivation, dans ses jugements sur la situation des droits de l'Homme dans le monde, que des sentiments humanitaires et la sensibilité aiguë à l'égard de la misère et des souffrances de certains peuples, soumis à l'arbitraire de leurs gouvernements.
Israël, la grande absente de la «liste d'infamie» de l'Union européenne !
On est d'autant plus sceptique non seulement quant à la sincérité de l'Union européenne dans sa posture de «défense du principe universel du respect des droits de l'Homme», mais également quant à son absence proclamée de partialité pour l'établissement de la liste des «États en état de péché», car manque visiblement dans cette liste Israël, championne «toutes catégories» de la violation des droits de l'Homme.
On tire, à juste titre, le sentiment qu'Israël est hors de ce monde, que les Palestiniens sont exclus de toute protection, et que les Juifs qui dominent le pays ont reçu une autorisation totale de n’en faire qu’à leur tête, sans tenir compte des lois internationales et des règles de morale acceptées universellement, et selon leurs propres lois dictées par le moment et leur projet final. Et leur barbarie n'a aucune limite.
Même les cadavres des Palestiniens assassinés ne sont pas respectés
On a vu ainsi, ce qui constitue un acte infâme et un crime de guerre, car la mutilation du corps des ennemis tués au combat est strictement interdite et depuis des siècles, un médecin militaire israélien pratiquer sur place une leçon d'anatomie sur un Palestinien qui venait d'être assassiné par les forces de sécurité sionistes : voici ce que raconte un témoignage :
«La ‘’leçon’’ a eu lieu à la suite d'un accrochage entre un groupe armé palestinien et une unité des Forces de défense israéliennes. Le soldat a dit que le corps du Palestinien a été criblé de balles et que certains de ses organes internes ont été mis à découvert.» «Le docteur a déclaré l'homme mort ; et, puis, a pris un couteau et commencé à découper des parties du corps», a déclaré le soldat. «Le docteur nous a expliqué les différentes parties — la membrane qui couvre les poumons, les couches de la peau, le foi, des choses comme ça.» (Lorenzo Veracini : Israël et la société de la colonie de peuplement, Londres, éditions Pluto Press ; p. 10).
Borrell est-il si mal informé sur l'état des droits de l'Homme en Palestine occupée ?
Il est difficile de croire que Borrell, le chef de la diplomatie de l'Union européenne, ancien interne dans un «kibboutz», selon sa propre biographie, ignore totalement non seulement le projet génocidaire sioniste, mais aussi la politique d'apartheid, dénoncée par plus d'une organisation internationale consacrée à la défense des droits de l'Homme et confirmée également par un rapport d'enquêteurs israéliens mobilisés par «Bet'selem», tout comme les crimes quotidiennement commis par les autorités sionistes contre les Palestiniens.
Le professeur Borrell insiste, pourtant, sur la nécessité de combattre la «propagande» et «la manipulation de l'opinion publique par des entités gouvernementales», prêtes «à diffuser toutes sortes de mensonges» pour faire avancer leurs «desseins malfaisants».
Mais étouffer les informations critiques sur les abus systématiques des droits de l'Homme et la politique d'apartheid d'Israël et son projet génocidaire peut être sans réserves défini comme de la «propagande», car, en cachant les abus commis au nom du sionisme, et sous le couvert de «combattre l'anti-sémitisme», c'est une image d'Israël non conforme à la réalité qui est présentée au grand public et au monde. Et cela ressortit de la «propagande», tant honnie par Borrell.
Le tout dernier rapport d'Amnesty International date de décembre 2022
Pourtant, cet ancien professeur de mathématiques et diplomate au long cours, polyglotte avéré, peut facilement accéder au site d'Amnesty International, organisation de défense des droits de l'Homme, et lire, dans son texte original, son tout récent rapport, qui a mis à jour l'inventaire des violations des droits de l'Homme en Palestine historique, et sous le titre clair de «Israël Apartheid in Action».
https://www.amnesty.org/en/wp-content/uploads/2022/11/MDE1560912022English.pdf
Comme les rapports de cette organisation de défense des droits de l'Homme, pourtant bénéficiant de financements de l'Union européenne, sont systématiquement frappés d'un embargo total dans les médias internationaux, on n'a d'autre moyen d'en faire connaître les critiques fondées et documentées qu'en en citant de larges parties, in extenso et mot à mot.
Une liste accablante des abus commis par l'entité sioniste
Ce que rapporte le document d’Amnesty International sur la situation des droits de l'Homme en Palestine occupée est reproduit plus bas. Cette citation claire, et ne présentant aucune difficulté de compréhension, est livrée ici brute, sans ajouts, ni commentaires, qui pourraient déformer les affirmations qu'elle contient sur l'état des droits de l'Homme en Palestine historique :
Le cadre national des droits humains
«10. Israël a rejeté le mandat du procureur de la CPI (Cour pénale internationale) d'enquêter sur la situation en Palestine, sapant le travail de la CPI et poussant d'autres États à se distancer de l'enquête, avec des répercussions pour la justice internationale au-delà de la situation en Palestine.
11. Israël continue de rejeter l'applicabilité de la Quatrième Convention de Genève (relative au droit humanitaire de la guerre) et ses obligations en vertu du droit international des droits de l'Homme dans les TPO (territoires palestiniens occupés), malgré le consensus international sur la question.
12. Israël maintient des réserves... qui empêchent le Comité des Nations unies contre la torture de se rendre en Israël pour contrôler la conformité, et la CIJ (Cour internationale de justice) de se prononcer sur les différends concernant la torture par Israël.
13. En 2022, la Commission d'enquête internationale indépendante sur les TPO, y compris Jérusalem-Est et Israël (COI), a constaté qu'’’il y a eu un manque de mise en œuvre des recommandations des rapports antérieurs en ce qui concerne les principales causes profondes sous-jacentes des conflits’’ approfondissant ‘’les tensions récurrentes, l'instabilité et la prolongation des conflits entre États’’.
14. Israël n'a pris aucune mesure pour créer une institution nationale des droits de l'Homme conformément aux principes de Paris, bien qu'il ait accepté deux recommandations d'envisager de le faire.
26. Des centaines de maisons ont été détruites à Ghaza lors des offensives israéliennes en mai 2021 et août 2022. Quelque 1000 maisons détruites lors de l'offensive israélienne à Ghaza en 2014 n'ont pas été reconstruites en 2022. Les matériaux de reconstruction font défaut en raison du blocus israélien contre Ghaza depuis 2007. Israël a continué à utiliser la force létale illégale pour restreindre l'accès des Palestiniens à une zone de 300 m à 1 500 m de large le long de la périphérie de Ghaza, couvrant plus de 35% des terres agricoles de Ghaza. Il a également restreint l'accès à 85% des eaux de pêche de Ghaza, tirant régulièrement sur les pêcheurs s'aventurant au-delà.»
Borrell : une ignorance feinte de la réalité du projet sioniste
Dans une autre déclaration faite à l'occasion de l'interpellation de nombre de membres du Parlement européen dénonçant le silence de l'Union européenne face à la situation dramatique du peuple palestinien soumis à l'arbitraire colonial et à l'apartheid sioniste, Borrell a rejeté la qualification d'Etat-apartheid contre Israël et est même allé jusqu'à agiter le drapeau rouge de «l'antisémitisme» pour rejeter cette qualification.
Borrell ne peut, tout de même pas, ignorer l'histoire du projet sioniste.
Faut-il rappeler à cet universitaire de haut niveau, féru d'histoire, que ce projet est mené contre le peuple palestinien depuis déjà plus de cent ans, car il date du début du mandat anglais sur la Palestine, en application des décisions du traité de Versailles (28 juin 1919) qui a suivi la fin de la Première Guerre mondiale ?
Cet infâme traité a, «généreusement, divisé entre les puissances alliées» tout le territoire couvert par la dénomination de «Moyen-Orient», démembrement de l'ex-Empire ottoman. À souligner qu'au congrès préparatoire à ce traité inique et infâme, mais toujours d'actualité, n'ont pris part ni des représentants des pays arabes de l'époque ni, évidemment, des représentants du peuple palestinien.
Israël est un Etat qui pratique l'apartheid : et les preuves de cette qualification sont indéniables
Voici ce qu'affirme le rapport d'Amnesty International au sujet de l'apartheid en Israël, démentant le rejet par Borrell du qualificatif d'apartheid appliqué à Israël :
«L'apartheid et le droit à un logement convenable : Amnesty International appelle le gouvernement israélien à :
30. Mettre fin au système d'apartheid en démantelant les mesures de discrimination, de ségrégation et d'oppression actuellement en place contre la population palestinienne et entreprendre un examen de toutes les lois, réglementations, politiques et pratiques discriminatoires pour des motifs raciaux, ethniques ou religieux, et abroger ou modifier, les mettre en conformité avec le droit et les normes internationales relatives aux droits de l'Homme.
31. Entre autres, abroger ou révoquer les lois et règlements suivants, ou les suspendre jusqu'à ce qu'ils soient mis en conformité avec le droit international des droits de l'Homme, en particulier les dispositions anti-discrimination : la loi sur la propriété des absents (loi sur le transfert de propriété) de 1950 ; la loi sur l'acquisition foncière de 1953 ; ordonnance militaire numéro 59 concernant les biens du gouvernement (Judée et Samarie) ; et la British Land (Acquisition for Public Purposes) Ordinance de 1943.
32. Accorder des droits humains égaux et complets à tous les Palestiniens en Israël et dans les TPO, sans discrimination, tout en veillant à ce que le droit international humanitaire protège les Palestiniens dans les TPO.
33. Mettre fin aux transferts forcés de populations, aux arrestations arbitraires, à la détention administrative, à la torture et autres mauvais traitements, aux homicides illégaux et aux blessures infligées, ainsi qu'aux restrictions d'autres droits fondamentaux, telles que la restriction arbitraire de la liberté de mouvement et de résidence des Palestiniens dans leurs communautés, leur droit à la vie de famille et leur droit d'accéder aux moyens de subsistance, au logement, à la nourriture, à l'eau, aux services de santé essentiels et à l'éducation.
34. Cesser immédiatement toute activité de colonisation comme première étape vers le démantèlement des colonies israéliennes dans les TPO.»
Ces deux citations ne représentent qu'une infime partie des exactions commises par les autorités israéliennes contre la population palestinienne et que révèle le long rapport d’Amnesty International.
«Cachez-moi cet apartheid et cette fausse démocratie que je ne saurais voir !» proclame Borrell
Mais voici que même une publication israélienne, parmi tant d'autres, enfonce le clou de la situation réelle des droits de l'Homme dans la colonie de peuplement d'Israël. Là aussi on laisse la totale responsabilité de son écrit à un éditorialiste israélien qui dénonce la partialité de Borrell dans l'appréciation de la situation des droits de l'Homme. Michael Sfard, tel est le nom de cet éditorialiste, dans un papier publié le 21 décembre dans le quotidien Haaretz, écrit ce qui suit spécifiquement à l'adresse de l'Union européenne, et sous le titre : «Alors que les crimes d'apartheid s'aggravent, l'exceptionnalisme de l'Occident envers Israël doit cesser.»
Il continue ainsi :
«Alors qu'Israël s'est employé à mettre en œuvre un double système juridique centré sur la discrimination systémique des Palestiniens en Cisjordanie, l'Occident a conservé son propre système juridique double, permettant effectivement à Israël de violer les interdictions établies par le droit international.»
Il rappelle également dans le cours de son éditorial le traitement différentiel appliqué par l'Union européenne dans sa mise en œuvre de sa politique de «défense des droits de l'Homme, où certains pays «récalcitrants» subissent la foudre de ses sanctions, tandis qu'Israël, qui fait autrement pire qu'eux, échappe à toute pression et continue à jouir du plein appui de cette «association de bienfaisants».
Voici ce qu'il relève sur ce comportement discriminatoire :
«Si cette discussion portait sur la Russie et ses crimes présumés en Ukraine, ou sur la Syrie et les crimes que son régime commet contre ses propres citoyens, les pays européens dirigeraient l'appel à faire respecter l'ordre international fondé sur des règles, tel qu'interprété par les institutions juridiques internationales, au premier rang desquelles la CIJ. Lorsque la Russie viole les lois de la guerre ou lorsque la Biélorussie l'assiste, l'Europe impose des sanctions. Lorsque l'armée du Soudan du Sud commet des violations massives des droits de l'Homme ou lorsque le gouvernement vénézuélien réprime brutalement ses opposants, l'Europe impose des sanctions personnelles aux responsables, car l'Europe de l'après-guerre veut croire que la protection des droits de l'Homme par l'application du droit international est à l'avant-garde de sa politique étrangère.»
En conclusion
L'Union européenne ferme les yeux sur les violations extrêmes des droits de l'Homme par Israël, autoproclamé unilatéralement «État juif», et donc faisant partager par tous les Juifs du monde les crimes qu'il commet en continu, sans interruption, vingt-quatre heures sur vingt-quatre, trois cent quatre vingt jours un quart, depuis plus de cent années, si l'on inclut la période du mandat britannique exclusivement administré en faveur du projet sioniste, et en ignorance complète des droits historiques du peuple palestinien.
Les déclarations de l'Union européenne sur le caractère sacré et universel des droits de l'Homme, dont le respect, selon elle, ne doit tolérer aucune exception, sonnent creux si les Palestiniens sont exclus de ce privilège naturel.
Ces déclarations n'ont aucune crédibilité, car dans la liste noire des «États délinquants» manque Israël, dont, pourtant, le noyau central du projet qu'il incarne est l'élimination du peuple palestinien du territoire historique de la Palestine, déclarée encore récemment «terre exclusivement réservée aux Juifs».
Publier les crimes commis par l'entité sioniste contre le peuple palestinien ne ressortit pas de «l'antisémitisme», mais simplement du fait que les crimes commis par la colonie de peuplement juive, qui se prétend «membre légal et légitime de la communauté internationale» doivent être évalués et dénoncés sur la base de critères internationalement reconnus et acceptés par tous les «États civilisés» dont fait partie l'Union européenne, pays et Union, qui ne manquent pas de les rappeler quand leurs propres intérêts sont en jeu.
L'Union européenne continue à utiliser le faux-fuyant du combat contre le soi-disant «antisémitisme» pour refuser de reconnaître qu'Israël est fort loin d'être une «démocratie», car la «démocratie» se fonde sur la citoyenneté compte non tenu des différences de race et de religion, et sur l'égalité des droits de tous les citoyens, ce que cet État rejette de manière absolue.
L'Union européenne et Borrell, son «ministre des Affaires étrangères», plus spécifiquement, se trouvent dans une situation à la fois paradoxale et absurde où ils défendent bec et ongles, contre ses propres turpitudes et ses dépassements, une colonie de peuplement dont les dirigeants affirment qu'ils ne reconnaissent de droits de citoyenneté sur le territoire qu'ils contrôlent qu'aux Juifs certifiés comme tels par des rabbins officiellement assignés, et mettent en œuvre un double système légal, l'un destiné aux personnes de confession juive, et l'autre à tout le reste de la population non juive, reconnaissant donc eux-mêmes le caractère d'apartheid de leur État.
Même des voix commencent à dénoncer dans la presse israélienne l'apartheid sioniste, sans compter les rapports accablants des organisations internationales de défense des droits de l'Homme, dont le dernier publié est celui d’Amnesty International, cité amplement dans cette contribution.
Jusqu'à quand Borrell, ancien interne d'un kibboutz, va-t-il continuer à camper sur ses bottes et à refuser de reconnaître qu'Israël mérite amplement d'apparaître dans sa «liste annuelle d'infamie et d'inhumanité», et à exiger contre cette colonie de peuplement les mêmes sanctions qu'il réclame et fait appliquer contre les autres États «délinquants» et poursuivis de sa vindicte faussement indignée?
Borrell doit non seulement et finalement reconnaître qu'Israël est en fait «une génocidocratie» dont l'apparat «démocratique» sert à couvrir son dessein originel qui n'a pas changé dès l'inception de son projet, il y a plus de cent années de cela, mais également en tirer les conclusions quant à la révision des rapports trop cordiaux que lui et l'Europe entretiennent avec elle.
La crédibilité de l'UE comme phare de la défense des droits de l'Homme s'en trouverait rétablie et son jugement sur le respect de ces droits accepté unanimement et universellement !
M. B.
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Posté Le : 03/03/2023
Posté par : rachids