Algérie - A la une

Le doute plane sur les places boursières Malgré une légère hausse à leur ouverture



Le doute plane sur les places boursières                                    Malgré une légère hausse à leur ouverture
La plupart des Bourses européennes, qui avaient ouvert nettement dans le rouge hier, se maintenaient en légère hausse en fin de journée, selon les agences de presse internationales. Elles avaient rebondi en milieu de journée sur des rumeurs de départ du chef du gouvernement italien, Silvio Berlusconi, aussitôt démenties par Rome. Les Bourses avaient entamé la semaine avec de vives inquiétudes sur l'Italie, qui se sont traduites par une poursuite des tensions sur le marché obligataire. Les taux italiens à 10 ans sont montés à de nouveaux records hier, à plus de 6,5%, alourdissant encore le poids de la dette italienne. Le marché sanctionne la politique de Rome, qu'il considère comme laxiste, en exigeant des taux d'intérêt très élevés pour prêter à ce pays. Les investisseurs craignent que l'Italie n'ait besoin d'un plan de sauvetage européen, à l'instar de la Grèce, du Portugal et de l'Irlande. Après avoir ouvert en recul, la Bourse de Milan progressait de 2,43% vers 15h50, alors que Paris prenait 0,41%, Francfort 0,57% et Londres 0,24%. Madrid restait légèrement dans le rouge (-0,24%). Même tendance outre-Atlantique. Après avoir ouvert en légère baisse, la Bourse de New York inversait la tendance : le Dow Jones prenait 0,44% et le Nasdaq 0,18%. Après une matinée marquée par les inquiétudes persistantes sur la situation politique en Grèce en dépit d'un accord conclu pour un gouvernement d'unité nationale, les Bourses européennes ont réduit leurs pertes, croyant aux rumeurs de départ du Cavaliere, même si l'un de ses lieutenants a averti qu'elles étaient «dénuées de tout fondement». La Bourse de Milan a brusquement inversé la tendance à la mi-journée, suivie dans une moindre mesure par d'autres places européennes. «Le marché italien s'est arraché sur des interrogations sur le départ de Silvio Berlusconi», a expliqué Yves Marçais, de Global Equities, qui restait prudent. «On sait ce qu'il en est des rumeurs, mais le fait est que le marché remonte, et les valeurs bancaires aussi», a-t-il ajouté. En France, le Premier ministre François Fillon a annoncé, hier, un nouveau plan de rigueur avec une accélération de la réforme des retraites et une contribution temporaire des grandes entreprises.
L'effort supplémentaire prévu par ce deuxième plan de rigueur en moins de trois mois représentera 7 milliards d'euros dès 2012 et 17,4 milliards sur la période 2012-2016. En Asie, les places financières étaient restées prudentes après l'accord trouvé en Grèce entre les deux formations politiques. Tokyo a terminé hier en baisse de 0,39%, Hong Kong de 0,83% et Shanghai de 0,73%. «La politique en zone euro continue de dominer (les marchés). Le nouveau gouvernement de coalition va faire gagner du temps à la Grèce, mais les risques politiques sont toujours élevés», ont noté les analystes du Crédit agricole CIB. Les deux principaux partis grecs sont finalement parvenus à un accord, dimanche soir, pour former un gouvernement d'unité nationale, le Premier ministre Georges Papandréou s'engageant à démissionner. Des élections anticipées ont, en outre, été fixées au 19 février. Le nouveau gouvernement sera chargé de «mettre en 'uvre» le plan européen anti-crise décidé à Bruxelles fin octobre. Les ministres des Finances de la zone euro devaient se réunir dans l'après-midi, à Bruxelles, et devraient non seulement maintenir la pression sur Athènes, mais aussi discuter du renforcement de son Fonds de soutien (FESF). La mesure avait été décidée fin octobre, afin d'endiguer la contagion de la crise à l'Espagne et à une Italie sous une énorme pression des marchés.
R. E.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)