Algérie

Le dossier libyen, l'Etat et les autres



Le dossier libyen, l'Etat et les autres
Nous n'avons pas le droit de ne pas le dire! Nous n'avons pas le droit de laisser certains de nos hommes politiques, certains de nos intellectuels et leurs relais médiatiques se cacher et se faire oublier. Ils ont fait trop de mal, hier, pour ne pas les épingler aujourd'hui. Aucune circonstance atténuante ne peut leur être accordée. Plaider l'ignorance, c'est les accabler d'une circonstance aggravante. Car et quand on est ignorant, on ne se mêle pas de politique. On ne trompe pas l'opinion publique. De qui, de quoi parlons-nous' Mais du dossier libyen pardi! Où sont-ils tous ces hommes politiques, tous ces intellectuels d'ici et de l'étranger qui accusaient, il y a juste une année, la position de l'Algérie sur ce dossier' Rappelons-nous la véhémence de leurs propos contre l'Etat algérien lors des événements qui ont secoué la Libye depuis février 2011. «L'Algérie refuse la décision de la Ligue arabe», «la position de l'Algérie est ambiguë», «la diplomatie algérienne est muette», «l'Algérie ne réagit pas à l'imposition du visa aux Algériens par la Libye», «position honteuse de l'Algérie» etc, etc. Que n'avons-nous entendu comme inepties durant des mois! Où sont-ils tous ces hommes politiques, ces intellectuels d'ici qui vociféraient, hier, contre leur Etat' On laissera, en effet, de côté tous les étrangers, officiels ou non, qui nous ont abreuvés de leurs médisances et de leurs désinformations sur ce dossier. D'eux, nous savons à quoi nous attendre. Mais là où ça ne passe pas, mais alors pas du tout, c'est lorsque des Algériens s'en prennent à leur Etat. Comment peut-on qualifier une telle attitude' Des partis politiques algériens, des hommes politiques et anciens hauts fonctionnaires, des intellectuels, des artistes, des sans-grade mais très remuants, ont osé, durant toute cette période, contester la position officielle de l'Algérie sur ce dossier. On ne les citera pas nommément. Leurs écrits restent. Le but est de rappeler leurs actions à la mémoire collective. De distinguer le bon grain de l'ivraie. De distinguer les professionnels de la politique, des apprentis et des ignorants. Pour ne pas dire plus grave. Une année après, que reste-t-il de toutes ces condamnations contre la position de l'Algérie dans ce dossier' Ce qui reste est résumé par Mustapha Abdeljalil, le président du Conseil national de transition libyen, lui-même, qui vient de passer deux jours, en visite officielle dans notre pays. C'était sur le perron de la présidence à El Mouradia. Le président du CNT a commencé par présenter aux Algériens ses condoléances après le décès d'Ahmed Ben Bella, premier président de la République algérienne. Il a préféré cette voie directe au message protocolaire. Il a rappelé les liens historiques qui unissent son pays à l'Algérie. Il a parlé de relance de la coopération notamment sur la formation de policiers libyens par l'Algérie. Et puis, il a parlé aussi des membres de la famille Gueddafi réfugiés en Algérie. Et savez-vous ce qu'il a dit' Eh bien qu'il «appréciait la position humanitaire de l'Algérie d'accueillir les familles, notamment les femmes et les enfants». Où sont-elles toutes ces voix qui, chez nous, s'en prenaient à la position de l'Algérie dans ce dossier' Elles se cachent! Et c'est pourquoi nous les rappelons au bon souvenir de l'opinion publique algérienne. Pour qu'elle prenne la mesure du danger à les écouter et surtout à suivre leurs «conseils». Pour qu'elle apprécie aussi et surtout la justesse, la sagesse et l'expertise de leur Etat. Autant de qualités que tous les grands de ce monde reconnaissent. Une fierté, pour nous, qu'il est tout à fait légitime de clamer. Pour que les voix qui accusaient leur pays sur ce dossier se taisent à jamais! Pour que l'opinion publique prenne acte aussi!




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