Grand soulagement pour 248 prospecteurs de métaux soudanais détenus en Algéries depuis plusieurs mois et qui ont bénéficié de la grâce présidentielle. Le dossier de ces détenus a été abordé lors du sommet, à Alger, au mois d'octobre dernier, entre les présidents des deux pays: Bouteflika et Omar El Bachir, où ce dernier a sollicité de son homologue algérien, la libération de ces prisonniers condamnés pour séjour illégal sur le territoire national et contrebande de métaux précieux.Bouteflika a répondu, favorablement, à la demande du président soudanais, en accordant la grâce présidentielle aux détenus en question. Les modalités d'application de cette grâce ont été encore, soulevées, lors d'une rencontre au début du mois de novembre dernier, entre le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Nouredine Bedoui, et l'ambassadeur du Soudan en Algérie, Issam Awadh Metouali, entre autres points évoqués en cette occasion, dont l'importance de rehausser le niveau de coopération, entre les deux pays et le renforcement des relations bilatérales. La mission diplomatique soudanaise, en Algérie, a indiqué à l'agence de presse soudanaise qu'elle a rendu visite aux détenus, dont le nombre total est de 289 prisonniers, et qu'elle s'est assurée de leur nationalité (soudanaise). Les 248 détenus « graciés » ont été regroupés dans un seul endroit, et devaient regagner, jeudi dernier, la capitale du Soudan, Khartoum, par un vol spécial.L'ambassade du Soudan, à Alger, a indiqué, dans ce contexte, que les 41 autres détenus qui ne figurent pas dans la liste des prisonniers libérés n'ont pas encore été jugés et ne peuvent de ce fait bénéficier, pour l'instant, de la « grâce » présidentielle. « Nous suivrons la procédure de grâce après leur jugement, qui ne saurait tarder », a relevé l'ambassade du Soudan, à Alger. En tout cas, le dossier est clos à l'issue d'efforts considérables déployés par les deux parties.
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 16/01/2016
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Abdelkrim Zerzouri
Source : www.lequotidien-oran.com