Le dossier du vieux bâti devant l’APW

Bientôt une nouvelle agence de rénovation urbaine Le dossier du vieux bâti d’Oran sera élargi à Mers El Kébir et Arzew, a tenu à rassurer le directeur de l’urbanisme et de la construction de la wilaya d’Oran lors de la première session ordinaire de l’APW qui a été consacrée, entre autres, à l’examen d’autres points inscrits à l’ordre du jour, notamment celui de la saison touristique.Une session qui a permis au directeur de l’urbanisme et de la construction, de conforter l’assistance de la production future de nouveaux textes permettant la rénovation, la restauration et la requalification urbaine, à savoir la création future d’une nouvelle agence de rénovation urbaine. Un dossier qui a fait l’objet d’intenses débats par les membres de l’assemblée qui ont demandé aux gestionnaires locaux, nombreux à intervenir dans l’hémicycle, de faire connaître la stratégie à adopter pour préserver le noyau historique de la ville, un legs historico-culturel qui connaît une dégradation de son cadre bâti, l’effritement d’anciens immeubles aidant, enfin d’autres éclaircissement sur la destination des terrains en friche ainsi que d’autres dossiers comme celui de la Calère ou encore celui d’Archimed. Le directeur de l’Urbanisme et de la construction a déclaré, à ce sujet, l’existence de deux programmes à savoir celui d’Archimed avec l’équipe de bordeaux pour prendre en charge la rénovation de certains immeubles situés sur la place kléber ainsi qu’un nouveau programme de coopération avec l’Espagne pour trouver une solution d’aménagement de la Calère, un quartier qui a été victime de la politique du Bulldozer et de la table rase durant les années 70. Quelques 117 sites d’une superficie de 46 ha ont été identifiés, a tenu à préciser M. Temmar, directeur de l’urbanisme et de la construction pour le renouvellement urbain. Plusieurs dossiers ont été évoqués lors de cette session, notamment le projet de diagnostic de 5000 logements qui a bénéficié d’une subvention de 250 millions et celui des 1990 immeubles qui menacent ruine, des immeubles qui ont été recensés par les services de l’OPGI et qui sont concentrés à travers les quartiers anciens. On notera 324 à Saint- pierre, 291 au centre-ville, 267 à Sidi El Bachir, 186 à saint-antoine, 170 à sidi El Houari, 164 à Derb, 23 à Boulanger, 43 à Médioni, 43 à la ville nouvelle, 32 à Sananes et enfin d’autres expériences comme celle de l’OPGI qui a permis la réhabilitation initiée durant les années 1990 de quelques immeubles. Il y a aussi le programme DLEP de réhabilitation de 3022 logements, une opération qui a touché 8 immeubles. Concernant l’opération de réhabilitation de 200 immeubles pour un montant de 700 millions de DA, l’OPGI a été désigné en tant que maître d’œuvre. Cette opération touchera dans une première phase 31 logements à la rue Stalingrad (Sidi EL Houari), 14 logements au Bd Maâta Mohamed El Habib, 29 logements au niveau de la rue des Aures, 163 logements à la place du 1er Novembre et un ilôt de 78 logements regroupant des immeubles de la rue khémisti, rue larbi Ben m’hidi. Safi Z.