Algérie

Le dossier du patronat



Le dossier du patronat
«Nous avons préparé un mémorandum qui touche à tous les secteurs, en l'établissant de sorte à ce que notre logique colle mieux à la réalité, sur une base de dialogue et de consultation», a affirmé le président de la Confédération nationale du patronat algérien (CNPA), Abdelaziz Naït, lors d'une réunion de travail tenue hier à Alger.
Lors de cette rencontre, M. Naït a annoncé les grands axes du dossier qui va être présenté à la tripartite, sans en divulguer le contenu. Au menu, plusieurs volets de l'économie feront l'objet d'un débat avec le gouvernement, notamment les augmentations salariales. Le président de la confédération a estimé qu'à l'heure où les différents secteurs connaissent des augmentations, «le pouvoir d'achat se dégrade de plus en plus. Situation à laquelle il faut mettre un terme en établissant un équilibre entre ces deux donnes», avant d'ajouter : «Il faut travailler sur les aspects sociaux et économiques (informel, économie extérieure) pour améliorer le pouvoir d'achat.» Cependant, il ne s'est pas prononcé quand à l'abrogation ou le maintien de l'article 87 Bis du code du travail ; il a précisé que «notre objectif est de préserver les emplois». Revenant au SNMG, il déclare qu'«il s'agit-là des prérogatives de l'Etat mais nous sommes tout à fait pour son augmentation». Le président du CNPA a indiqué que pour mettre sur pied l'économie du pays, il fallait «procéder à des réformes structurelles». Sur la question des soutiens des prix, il a appelé à la révision de cette politique par un renforcement de la production nationale. «Il est du devoir de l'Etat de prendre ses responsabilités et de se réapproprier le secteur public par des investissements.» Il a souligné l'importance de bien utiliser la «cagnotte» du plan quinquennal, estimée à 286 milliards de dinars. Quant au volet de l'amélioration de l'environnement des entreprises et des affaires, le représentant du patronat l'a qualifiée de «dossier lourd». Le responsable a salué le dispositif de la mise à niveau des entreprises par le gouvernement. En marge de cette rencontre, Hamid Aït Anseur, président de l'UNIPEST, a tenu à mettre en exergue le problème que rencontre les travailleurs des stations-service. «Nous représentons les deux tiers du réseau national avec 1 400 stations-service. Nous demandons que le gouvernement agisse quant aux taxes et impôts comme cela a été le cas pour les boulangers».


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